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5 choses à savoir sur Ferrari

Chaque mercredi, Yahoo vous invite à mieux connaître une entreprise. Petits secrets, anecdotes, histoires insolites, ne manquez pas l’occasion d’épater vos amis. Pour ce 46e épisode, coup de projecteur sur le mythique constructeur automobile italien : Ferrari.

1 - Le rouge, une obligation plutôt qu’un choix

Si l’on vous dit Ferrari, vous pensez immédiatement à une voiture rapide de couleur rouge. Mais contrairement à la croyance populaire, cette teinte n’est pas un choix de son fondateur Enzo Ferrari mais plutôt le résultat d’une contrainte du règlement. À l’origine, les voitures étaient plutôt jaunes en hommage aux couleurs de Modène.

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Toutefois, dans les années 1920 et jusqu'en 1968, les voitures de course ont pour obligation d’arborer la couleur du pays qu'elles représentent. La Fédération internationale de l'automobile (FIA) attribue le bleu aux voitures françaises, le vert aux anglaises, le gris aux allemandes. Pour l’Italie, les voitures rouges feront l’affaire. La culture du "rouge Ferrari" s’est ensuite naturellement imposée sur les voitures de tourisme. Aujourd’hui, le mythique Rosso Corsa, la couleur phare de Ferrari, représente encore 45% des ventes contre 85% au début des années 90.

Une Ferrari
Une Ferrari (Getty Images)

2 - La Seconde Guerre mondiale a décalé ses plans

Passionné d’automobile depuis son plus jeune âge, Enzo Ferrari n’a pas été épargné par les drames de la vie. Son frère et son père décèdent tous deux de la grippe en 1916. Après la guerre, il fait ses armes sur le circuit pour CMN (Costruzioni Meccaniche Nazionali) avant de débuter une longue collaboration avec Alfa Romeo en tant que pilote. Il fonde la Società Anonima Scuderia Ferrari, la division course d’Alfa Romeo. Las, il quitte Alfa Romeo au début de la Seconde Guerre mondiale. Impatient de faire courir ses propres véhicules, Enzo Ferrari prend son mal en patience et se voit contraint de fabriquer des machines-outils pour soutenir l’effort de guerre. La guerre terminée, il fonde l’empire Ferrari. Son but ultime ? Battre les Alfa Romeo.

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Concernant le prestigieux logo du cheval cabré, il rend hommage à Francesco Baracca, un pilote de chasse italien de la Première Guerre mondiale. Ce dernier affichait sur son avion l’emblème du cheval cabré noir. Les parents du défunt ont convaincu Enzo Ferrari, décédé en 1988, d’utiliser cet emblème en guise de chance. La couleur jaune est un clin d’œil à Modène, la ville natale d'Enzo Ferrari.

Enzo Ferrari
Enzo Ferrari (Getty Images)

3 - Ferrari a failli être rachetée par Ford

1963. En proie à de grandes difficultés financières, Enzo Ferrari s’apprête à céder son entreprise au constructeur américain Ford. L’affaire semble entendue mais, au dernier moment, l’Italien rétropédale et refuse les avances d’Henry Ford II. De ce deal raté naîtra l’une des plus grandes rivalités historiques de l’histoire automobile.

Furieux de ne pas avoir obtenu ce qu’il souhaitait, le PDG de Ford va déployer tous les moyens pour contester la suprématie de Ferrari sur les circuits automobiles et notamment aux 24 heures du Mans. Il demande alors à ses ingénieurs de concevoir une nouvelle voiture capable de battre le constructeur italien : la légendaire GT40. Ford y parviendra en 1966. Le film Le Mans 66 tenu par les vedettes Matt Damon et Christian Bale retrace une partie de cette histoire.

4 - Grande première en 2019 !

Posséder une Ferrari, à l’instar d’une Rolex, est un luxe réservé à une infime minorité. En 2019, seuls 10 131 clients dans le monde ont eu cette chance. Pour la première fois de sa longue et riche histoire, la firme italienne a franchi le seuil des 10 000 véhicules vendus sur une année. Jusqu'à présent, le constructeur de voitures de luxe oscillait plutôt entre 6 000 et 7 000 véhicules par an. Pour obtenir son bolide, il faut s’armer de patience puisque Ferrari fait partie des rares entreprises où la demande est souvent supérieure à l’offre.

Notons que 339 Ferrari neuves ont été livrées en France en 2019 selon les chiffres de Motor1. À titre de comparaison, la voiture la plus vendue cette année-là, la Peugeot 208, s’est écoulée à près de 85 000 exemplaires. On vous l’accorde, les tarifs ne sont pas les mêmes. La voiture la moins chère de la gamme actuelle, la Portofino, coûte presque 200 000 euros.

5 - Il existe un parc d’attraction 100% Ferrari en Espagne

Pour les tifosi de la Scuderia Ferrari, le paradis existe : il se trouve à une heure de route de Barcelone au parc d’attraction Ferrari Land. Depuis 2017, ce parc à thème propose une dizaine de manèges pour les amateurs de vitesse sur un espace de 70 000 m². Envie de vivre les sensations que ressentent Charles Leclerc, Lewis Hamilton ou Max Verstappen dans leur F1 ? Il ne vous reste plus qu’à tester Red Forde, l’accélérateur vertical le plus haut et le plus rapide Europe.

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