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5 choses à savoir sur Airbnb

Chaque mercredi, Yahoo vous invite à mieux connaître une entreprise. Petits secrets, anecdotes, histoires insolites, ne manquez pas l’occasion d’épater vos amis. Pour ce 48e volet, partons à la découverte du leader mondial de la location de courte durée : Airbnb.

1 - Un trio parti de rien

Vous risquez de tomber des nues : non, Airbnb n’est pas née dans le garage d’une confortable maison dans la banlieue de New York ou Miami. Pour autant, l’acte fondateur du géant mondial de réservation de logements n’en reste pas moins passionnant. Remontons plusieurs années en arrière, à l’automne 2007. À l’époque, Brian Chesky et son colocataire Joe Gebbia connaissent des problèmes d’argent. Lorsque les deux amis apprennent que leur propriétaire compte augmenter leur loyer, ils se mettent en quête d'une solution pour garder leur logement. "J’ai déménagé à San Francisco et je n’avais pas assez d’argent pour payer mon loyer", se souvient Brian Chesky pour Challenges en 2015. Bref, la galère est totale.

Coup de chance pour eux, une conférence sur le design industriel se tient à deux pas de chez eux, à San Francisco, et tous les hôtels affichent complets. Disposant d'une chambre d'amis, ils achètent trois matelas gonflables (airbeds) pour les louer tout en offrant le petit-déjeuner à leurs hôtes du jour. Ce concept leur permet de récolter rapidement un peu plus de 1 000 dollars.

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Certains de tenir l’idée qui va changer leur vie, les deux jeunes hommes montent rapidement un site internet baptisé Airbedandbreakfast.com. Pour gagner en notoriété, Brian Chesky contacte son ancien colocataire, Nathan Blecharczyk, pour améliorer le site web.

Brian Chesky, Joe Gebbia et Nathan Blecharczyk
Brian Chesky, Joe Gebbia et Nathan Blecharczyk (Mike Windle)

2 - Des céréales pour décoller

"Accueillir des étrangers chez soi, quelle drôle d’idée !” Chez leurs proches, le concept imaginé par le trio ne fait pas vraiment l’unanimité au départ. Et en 2008, l’argent vient à manquer pour définitivement lancer le projet. Après la conférence sur le design industriel à San Francisco, le trio bénéficie d’un deuxième coup de pouce du destin puisque cette année-là, deux hommes s'affrontent pour la Maison-Blanche, Barack Obama et John McCain. Pour lever des fonds, les trois fondateurs créent une édition spéciale de boites de céréales pour le petit déjeuner appelés “Obama O’s" pour le futur président et “Cap’n McCain” pour son concurrent de l'époque.

En deux mois, 800 boîtes de céréales sont vendues leur permettant de générer 30 000 dollars. Grâce à ces boites de céréales, Brian Chesky, Joe Gebbia et Nathan Blecharczyk gagnent en notoriété et échangent avec des chefs d’entreprise pour améliorer leur concept. Les matelas gonflables sont abandonnés et le nom est raccourci : il passe de Airbedandbreakfast à Airbnb.

Les fameuses céréales “Obama O’s
Les fameuses céréales “Obama O’s" et “Cap’n McCain” (Getty Images)

3 - 50 millions de dollars pour évacuer les cauchemars

Cas de racisme envers des clients noirs, maghrébins et asiatiques, logements saccagés, hôtes ou clients irrespectueux… La plateforme collaborative doit faire chaque année à une multitude de plaintes et de problèmes. D’après un document confidentiel, consulté par Bloomberg Businessweek, l’entreprise américaine dépenserait environ 50 millions de dollars chaque année pour régler les litiges avec des hôtes ou des locataires. Une Australienne, violée dans un appartement loué sur la plateforme, a reçu 7 millions de dollars pour sa discrétion. Elle avait pour consigne au moment du procès de son bourreau de ne pas prononcer une seule fois le nom d'Airbnb.

4 - L’entreprise couvre (presque) le monde entier

Un loft avec rooftop Manhattan ? Pas de problème. Un cottage avec vue imprenable sur les fjords de Norvège ? Il suffit de demander. Une maison de vacances dans la campagne néo-zélandaise ? Aucun souci. Treize ans après sa création, Airbnb a réussi le tour de force de devenir une marque présente dans le monde entier. Comme peuvent l’être Apple, Coca-Cola ou encore Facebook. Le site recenserait 2,9 millions d’hôtes dans près de 200 pays et environ 100 000 villes.

Selon plusieurs estimations, la plateforme de location couvre 97,5% de la planète. Pourquoi pas 100% ? Parce qu’il est tout simplement impossible de louer un logement en Iran, en Corée du Nord, au Soudan et en Syrie. À l’inverse, Tokyo, Paris et New York sont les destinations les plus populaires auprès des clients.

Paris, l'une des villes les plus prisées sur la plateforme
Paris, l'une des villes les plus prisées sur la plateforme (Getty Images)

5 - Le Covid a fait d’immenses dégâts

Dire qu’Airbnb a payé un lourd tribut à la crise sanitaire est un euphémisme. En 2020, avec les confinements un peu partout dans le monde et les frontières fermées, l’entreprise née à San Francisco a vu son chiffre d’affaires décrocher de 30% par rapport à 2019. Soit des pertes estimées à 4,6 milliards de dollars rien que pour l’année dernière. Des chiffres catastrophiques qui ne sont pas restés sans conséquences pour les salariés d’Airbnb. En mai 2020, Brian Chesky, le patron et cofondateur de la société américaine, a annoncé à ses salariés le licenciement d'environ un quart de ses 7 500 employés dans le monde.

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"Nous traversons collectivement la crise la plus douloureuse de notre vie", a justifié Brian Chesky, le cofondateur d’Airbnb. Et de poursuivre : "Airbnb a été durement touché, avec un chiffre d'affaires qui devrait cette année représenter moins de la moitié de celui de 2019. Nous avons réagi en levant 2 milliards de dollars et en réduisant énormément les coûts pour toutes nos activités".

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