Au mondial de l’Auto, la nouvelle 4L présentée par Renault

La 4L du XXIe siècle sera une citadine électrique, au look futuriste et made in France. Comme la R5, ce futur modèle sera produit dans l’usine Renault à Maubeuge dans le Nord.

AUTOMOBILE - Avec sa silhouette futuriste, ses phares ronds, et sa roue de secours sur le toit : la 4L historique de Renault est métamorphosée. La marque au losange a présenté ce futur modèle 100 % électrique au mondial de l’Automobile de Paris qui s’est ouvert ce lundi 17 octobre.

La star des années 1960 et 1970, vendue à plus de 8 millions d’exemplaires, aura donc droit à une petite sœur dès 2025, a expliqué la marque automobile en marge du salon. La « 4ever Trophy » de son petit nom a pour objectif de faire rêver toutes les générations, des jeunes actifs aux familles nombreuses à la recherche d’une voiture pratique.

« La 4L est un mythe et les mythes ne meurent jamais », a lancé le directeur général de Renault, Luca de Meo, rapporte le média en ligne 20 Minutes. « C’est une voiture qui parle encore à des millions de gens à travers le monde. Pour beaucoup, elle a représenté l’accès à l’automobile », a-t-il ajouté.

Une SUV électrique avec quelques références au passé

Avec son look de SUV, ce nouveau modèle ne ressemble en aucun point à son prédécesseur. Même si, comme le rappelle Le Parisien, quelques choix dans le design font tout de même référence à la 4L du passé, « comme les feux arrière en forme de gélules. » De son ancêtre, la nouvelle 4L conservera aussi le côté pratique, capable d’être « à l’aise aussi bien en ville qu’à la campagne », précise le constructeur dans sa communication.

Autre point d’orgue pour Renault avec la sortie de cette 4L 2022 : s’inscrire encore plus sur le marché des véhicules électriques. Ce modèle composera la gamme zéro émission de la marque au côté de sa R5.

Quant à la cible, la marque souhaite qu’elle reste populaire et féminine. « Lorsque l’industrie automobile s’est féminisée, la 4L a été l’une des premières voitures à avoir du succès auprès des femmes », rappelle Sandeep Bhambra, dont les propos sont rapportés par Le Parisien. Mais pour que ce modèle produit à Maubeuge (Nord) séduise le grand public, Renault devra relever un défi de taille : proposer du made in France à un coût raisonnable. Aucun prix n’a pour l’instant été communiqué par la marque.

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