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Pour Sandrine Rousseau, "il faut augmenter le prix de l'essence"

L'ancienne candidate à la primaire écologiste, invitée de BFMTV-RMC, est revenue sur la flambée des prix de l'énergie. Désormais soutien de Yannick Jadot, elle a également défendu l'union de la gauche derrière les écologistes.

Un temps soutien hésitant de Yannick Jadot, le vainqueur de la primaire écologiste, Sandine Rousseau fait désormais pleinement campagne pour son parti. La candidate défaite était interviewée ce matin sur BFMTV-RMC. L'occasion pour l'économiste de revenir notamment sur la hausse sans précédent des prix à la pompe et l'augmentation massive des factures de gaz, d'électricité et de fioul.

Alors que le gouvernement craint un retour des Gilets jaunes dont le mouvement était parti de l'instauration d'une écotaxe en 2018, les candidats en 2022 multiplient les propositions.

Yannick Jadot a, par exemple, proposé ce dimanche sur BFMTV un chèque énergie de 400 euros pour les 4,8 millions de foyers les plus modestes. De son côté, l'exécutif a pour l'instant déployé un chèque énergie de 100 euros, gelé le prix du gaz jusqu'en avril 2022 et limité la hausse du prix de l'électricité à 4% (contre 12% sans mesure particulière).

"Augmenter le prix de l'essence"

Sandrine Rousseau, elle, s'est éloignée de ces différentes mesures et propose plutôt d'augmenter le prix de l'essence, tout en accompagnant les ménages les plus modestes.

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"Aujourd'hui, il faut un plan d'investissement massif en 5 ans pour pouvoir se passer de l'essence. On subit la hausse sans jamais avoir pris de mesure pour diminuer notre dépendance. (...). Et oui, ça passe par le fait d'augmenter le prix de l'essence. (...) A la fin (du quinquennat de Yannick Jadot, NDLR), les Français auront finalement moins de pression sur leurs revenus qu'au début", notamment grâce au chèque énergie, a jugé l'ancienne conseillère régionale des Hauts-de-France.

Elle appelle également à faire participer financièrement les groupes industriels énergétiques à l'effort de transition.

"Il faut mettre la pression sur les entreprises qui font des profits colossaux, comme Total ou Engie. Leurs bénéfices sont exceptionnels", a ainsi estimé l'universitaire.

"Un trait d'union" avec Jean-Luc Mélenchon

Sandrine Rousseau est également revenue sur une potentielle union de la gauche que Jean-Luc Mélenchon appelle de ses vœux, derrière son nom. Réputée proche des Insoumis, l'ancienne candidate à la primaire a tenu à réaffirmer son soutien à EELV.

"Je suis très bien dans ma famille politique qui est les Verts. Je soutiendrai Yannick Jadot sans état d'âme. La question n'est pas moi mais celle de mes électeurs. J'ai le plus grand respect pour Jean-Luc Mélenchon. Je lui tends la main. Il faut des traits d'union, des dialogues constructifs avec lui."

"Éric Zemmour a peur des femmes"

Enfin, l'universitaire est revenue sur la candidature probable du polémiste à la présidentielle.

"Éric Zemmour a peur des femmes. Un homme qui a peur des femmes a peur de lui-même et qui n'est pas sûr de lui-même. Je dis à Zemmour au contraire qu'une société de bien-être, de qualité, c'est une société d'égalité entre les hommes et les femmes."Un homme qui respecte les femmes n'a pas peur des femmes (...). Un homme qui respecte les femmes n'a pas de propos misogynes pour les femmes. (...). Je dis à ces électeurs qu'on a tellement d'autres sujets. (...) On a besoin de reconstruire notre société, de réapprendre à être heureux ensemble (...). Mais pas avec ce type de discours du 19ème siècle alors qu'on est au 21ème siècle", a encore jugé Sandrine Rousseau.

Article original publié sur BFMTV.com

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