Café, papier hygiénique… Ces produits dont les prix risquent le plus d’augmenter dans les supermarchés
Faire ses courses devrait coûter encore plus cher dans les prochaines semaines. Plusieurs biens de consommation courante pourraient voir leurs prix augmenter de manière significative.
La fin de l’inflation, ce n’est pas pour demain. Alors que Bruno Le Maire a d’ores et déjà prévenu que les tarifs de l’énergie vont persister "tout au long de l’année 2022", les tensions sur les prix concernent aussi le cours des matières premières et du transport. Attendez-vous donc pour cette fin d'année à un ticket de caisse plus élevé avec un même panier de courses.
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L’explosion des cours du café (+ 62,2%), de la pâte à papier (+ 49,6%), du sucre (+ 29,5%) ou encore du blé (+14,6%) pèse déjà dans le budget des ménages. Même si cette hausse est à relativiser. "Pour l’instant, les augmentations ne sont pas encore flagrantes. En moyenne, les prix ont même baissé de 0,5% depuis un an. Mais pour certains produits premier prix, les hausses ont bel et bien débuté. Depuis un an, les œufs premier prix ont ainsi vu leur prix gonfler de 3,4 % et celui des pâtes a pris 2,9 %", reconnait Nielsen.
La balle est dans le camp de la grande distribution
Sans surprise, les industriels ont ou vont très bientôt répercuter l’inflation sur les étiquettes. D’après Ouest-France, qui s’appuie sur les données du cabinet d'étude NielsenIQ, l’augmentation de certains biens de consommation pourrait s’avérer spectaculaire dans le cas où les hausses étaient intégralement répercutées dans le prix final. À quel point ? Le papier hygiénique pourrait voir son prix en magasin bondir… de 23%. Pour l’huile et le café, une augmentation respective de 16 et 15% n’est pas à exclure. En raison de la pénurie de blé dur, les pâtes sont sujettes à un hausse de 12% et les céréales 11%. La lessive, le lait et les oeufs devraient, eux, ne pas dépasser les 10% d’augmentation.
Le cabinet d'étude tient néanmoins à rassurer les consommateurs. "Prudence néanmoins, car l’impact théorique de l’inflation calculée ici peut tout à fait être atténué par les acteurs de la grande distribution, industriels et distributeurs, qui auront à cœur de limiter l’impact sur le portefeuille des consommateurs", rassure Nielsen. Avec pour principale option les promotions ?
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