Accusé de «viols sur mineure», le PDG d'Assu 2000 démissionne

Le patron du groupe de courtage en assurances Assu 2000 Jacques Bouthier, mis en examen et incarcéré samedi dans une enquête pour "traite des êtres humains" et "viols sur mineure", a démissionné de son mandat de président.

Le patron du groupe de courtage en assurances Assu 2000 Jacques Bouthier, mis en examen et incarcéré samedi dans une enquête pour "traite des êtres humains" et "viols sur mineure", a démissionné de son mandat de président, a indiqué mardi à l'AFP le groupe, renommé Vilavi en janvier. "Le groupe Vilavi prend acte de l'annonce de la démission de Jacques Bouthier de son mandat de Président, et de toutes ses activités et responsabilités au sein de l'entreprise", a-t-il indiqué, précisant que la conduite opérationnelle et commerciale est pour l'instant "assurée par l’équipe en place".

Agé de 75 ans, le chef d'entreprise a été mis en examen à l'issue d'une enquête préliminaire ouverte mi-mars, avec cinq autre personnes "dans le cadre d'une information judiciaire ouverte samedi, (...) des chefs de traite des êtres humains à l'égard de mineur et tentative, viols sur mineure de plus de 15 ans, recours à la prostitution d'un mineur" et "agressions sexuelles sur mineure de moins de 15 ans", ont précisé lundi des sources judiciaire et proches du dossier à l'AFP, confirmant une information de RTL. Selon une source proche du dossier citée par la radio, une jeune femme de 22 ans s’est présentée aux policiers parisiens en mars, expliquant que depuis cinq ans, elle était "captive" d’un homme richissime qui la violait.

D'autres suspects arrêtés

Devenant, selon ses dires, "trop âgée pour lui", la jeune femme aurait été forcée de trouver une "remplaçante". Une adolescente de 14 ans a alors pris sa place dans l'appartement. La plaignante est parvenue à les filmer ensemble dans un lit, avant de confier la vidéo aux enquêteurs. Le PDG est soupçonné d’avoir voulu mettre sur pied une équipe pour enlever la jeune femme, saisir la vidéo et la(...)


Lire la suite sur Paris Match