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Affaire Epstein : Ghislaine Maxwell, le démon dans la peau

Reconnue coupable de complicité de trafic de mineures, elle veut faire appel et reste en prison.

Jusqu’au dernier moment, elle a cru s’en sortir. À quelques heures de l’annonce du verdict, Ghislaine Maxwell sourit dans le box des accusés quand son avocate lui présente un journaliste de la chaîne américaine ABC. L’échange ne dure que quelques secondes mais il stupéfie le public, qui devine la suite : une interview exclusive en cas d’acquittement.

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En cette matinée du 29 décembre, pareil scénario paraît crédible. Les douze jurés délibèrent depuis six jours et, visiblement, ont du mal à s’accorder. Ils demandent des comptes rendus écrits des témoignages d’accusatrices pourtant entendues à la barre. Ils doutent de l’une d’elles, Jane, qui, mal préparée, s’est contredite. Quelques jours plus tôt, les avocats de la défense se sont donné des « high five » (tapes dans les mains), comme si la longueur des délibérations leur offrait un peu d’espoir. Ils semblaient sereins et se disaient « fiers » de défendre Ghislaine, cette cliente si bien élevée qui leur donnait de chaleureuses accolades à la fin de chaque audience. Une grande famille unie dans l’adversité. Dans le public, au premier rang, Isabel, la sœur aînée de l’accusée, a affiché son soutien sans faille. Le soir, après l’audience, on la voyait attendre patiemment son taxi, entourée de journalistes qui tentaient, en vain, de lui arracher des confidences… Avec son béret, sa valise à roulettes bleue et ses lunettes en écaille qui se séparent au milieu, l’ex-héritière ne paie pas de mine mais est restée droite dans ses bottes.

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