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Agression au couteau à Paris: deux morts, dont l'assaillant

L'agresseur aurait crié «Allah Akbar». Le groupe Etat islamique a revendiqué l'action. Le parquet antiterroriste a été saisi.

Une personne a été tuée et quatre blessées, dont deux grièvement, samedi soir en plein coeur de Paris par un homme armé d’un couteau qui a été abattu par des policiers, un acte dont les motivations demeuraient inconnues à 23 heures L’agression a eu lieu dans le IIe arrondissement, près de l’Opéra, dans un quartier de bars, restaurants et théâtres très fréquenté le samedi soir. Selon des témoins, l'homme aurait crié «Allah Akbar». La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie. Via son site Amaq, le groupe Etat islamique a revendiqué l'attentat.  «La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais elle ne cédera pas un pouce aux ennemis de la liberté», a réagi Emmanuel Macron.«Je salue au nom de tous les Français le courage des policiers qui ont neutralisé le terroriste», a ajouté le chef de l’Etat sur Twitter.

«A ce stade et sur la foi d’une part de témoignages faisant état du fait que l’agresseur a crié "Allah Akbar" en attaquant les passants au couteau, et compte tenu du mode opératoire, nous avons saisi la section antiterroriste du parquet de Paris», a déclaré le procureur François Molins devant la presse sur place, dans le quartier de l’Opéra. L’enquête est menée notamment sous les qualifications d'«assassinat» et de «tentatives d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique», «en relation avec une entreprise terroriste», a-t-il précisé.

L’homme a agressé au couteau cinq personnes, dont une est morte, peu avant 21 heures rue Monsigny, a indiqué sur place le directeur de cabinet de la préfecture de police, Pierre Gaudin. La police est intervenue aussitôt et a abattu l’assaillant. Un passant «est décédé des suites de ses blessures», a-t-il ajouté.

Deux autres personnes ont été blessées grièvement et transférées à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris. Deux des quatre blessés le sont (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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