Agression du jeune Yuriy : Darmanin appelle à la "responsabilité des parents"

Dix jours après l'agression sauvage de Yuriy, frappé par une dizaine de jeunes, et alors l’enquête examine la piste d'une agression par une bande de l'ouest parisien, Gérald Darmanin a appelé à la «responsabilité des parents qui aujourd'hui laissent peut-être des enfants de 13, de 14 et de 15 ans se taper à coups de barre de fer, à coups de tournevis»

Le passage à tabac du jeune Yuriy, toujours hospitalisé dans un état grave à Paris, a suscité un vif émoi et scandalisé. L’adolescent de 15 ans a été sauvagement frappé le 15 janvier par une dizaine de jeunes sur la dalle de Beaugrenelle, dans le XVe arrondissement de Paris. Alors qu’il était déjà au sol, il a reçu au corps et à la tête des coups de pieds, de béquilles, de bâtons, avant d’être laissé pour mort. Ses agresseurs, capuches ou casquettes sur la tête, se sont rapidement enfuis. Des images de l’agression ont été filmées et diffusées sur les réseaux sociaux.

Le ministre de l'Intérieur a immédiatement dénoncé, via un tweet, «une attaque d’une sauvagerie inouïe», apportant son «soutien au jeune garçon et à sa famille». Lundi auprès du «Parisien», il a déclaré que «ces images nous interpellent tous», y voyant un signe d' «ensauvagement», «cette expression dont je constate qu'il y a six mois elle faisait scandale (…) et dont on se dit aujourd'hui que nous sommes effectivement face à des actes de sauvagerie». A l’Assemblée, mardi, lors de la séance de questions au gouvernement, Gérald Darmanin a appelé à la «responsabilité des parents qui aujourd'hui laissent peut-être des enfants de 13, de 14 et de 15 ans se taper à coups de barre de fer, à coups de tournevis». «La République ne peut pas toujours faire le travail que doivent faire les parents», a insisté le ministre , soulignant que «70% de ceux qui composent les bandes sont des mineurs».

Le collégien était en possession d'un tournevis dans sa poche

Le déchaînement de violence contre le jeune Yuriy est toujours inexpliqué. L’enquête, ouverte pour «tentative d'homicide volontaire en réunion», doit examiner, entre autres, la piste d'une agression par une bande de(...)


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