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Le calvaire de Joyanae, 18 mois, violée et tuée

Le 19 novembre 2017, le décès d’une fillette de 18 mois est constaté au centre hospitalier d’Agen. L’autopsie révèle qu’elle a été violée. Sa mère et son beau-père devant la cour d’assises.

En novembre 2017, une petite fille de 18 mois décède au centre hospitalier d’Agen. Le médecin légiste conclut que l’enfant a été tuée et violée. Son beau-père, Dimitri Laurent, est le suspect principal du crime.

Depuis deux mois, Jocelyne et sa fille de 18 mois vivaient avec un homme d’une trentaine d’années, un martiniquais appelé Dimitri. Selon le frère de la mère de famille qui était souvent en contact avec sa sœur, lors des deux dernières semaines, il a vu “une véritable différence''. "Il n’y avait plus de sourire, plus de joie de vivre” selon les propos rapportés par la Dépêche. La soeur du père biologique de Joyanae a été l'une des rares personnes à voir le couple avant le drame du 19 novembre. Elle confesse à la cour que la fillette “avait perdu du poids”, qu’“elle n’était plus pareille”, “je me souviens qu’elle ne voulait pas rentrer à la maison”. Cette dernière n'aura plus aucune nouvelle du couple pendant plusieurs jours.

Homicide et viol aggravé

L’autopsie pratiquée sur la petite fille a confirmé l’origine criminelle de la mort en raison de “lésions”. L’officier de police judiciaire se souvient que le “viol aggravé” a été retenu dans la procédure. Lorsque les policiers perquisitionnent le domicile, ils trouvent du sang et placent alors le couple en garde à vue.

La mère de famille est en difficulté psychologique et n’est pas présente au procès mais elle devra répondre de non-assistance à personne en danger. Le procès est en cours et beaucoup de questions sont encore en suspens.

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