Catherine Ringer n’a pas pris de gants pour éconduire Emmanuel Macron après sa « Marseillaise »

POLITIQUE - Avis de grand vent place Vendôme. Invitée à interpréter La Marseillaise lors de la cérémonie de scellement pour l’inscription de l’IVG dans la Constitution ce vendredi 8 mars, la chanteuse Catherine Ringer a eu un geste particulièrement remarqué.

Catherine Ringer chante une Marseillaise revisitée lors de la cérémonie de constitutionnalisation de l’IVG

À la fin de sa prestation – avec un hymne féminisé –, alors que le président Emmanuel Macron, visiblement conquis, lui a fait un baisemain avant de tenter de l’enlacer, la musicienne s’est rapidement défaite des bras du chef de l’État, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

« Prendre un râteau »

La séquence de quelques secondes a rapidement été partagée sur les réseaux sociaux. « Catherine Ringer en mode “lâche-moi la grappe” », s’amuse par exemple une internaute. « Pour tous ceux et celles qui instrumentalisent les femmes de courage et se servent de cette journée pour chouiner ou lécher, lâchez-nous ! ! », commente de son côté la chanteuse Princess Erika, qui a vraisemblablement vu dans ce moment une tentative « d’instrumentalisation » de la part du président.

La députée du Rassemblement national Caroline Parmentier a elle sauté sur l’occasion pour se moquer : « ça s’appelle prendre un râteau ».

Emmanuel Macron a annoncé le 8 mars 2023 son souhait d’amender la Constitution pour y intégrer la « liberté garantie » des femmes à recourir à l’IVG. À gauche particulièrement, il est régulièrement accusé de récupération politique.

« Mon sentiment c’est qu’Emmanuel Macron, la “grande cause du quinquennat”, les femmes tout ça, ça va quand ça ne rentre en conflit avec personne. Mais dès que ça dérange, sur Gérard Depardieu, le budget de l’État, les intérêts des grandes entreprises, là il favorise toujours les autres intérêts » constatait la sénatrice Mélanie Vogel, l’une des plus ferventes défenseuses de l’inscription de l’IVG dans la Constitution, invitée sur franceinfo ce 8 mars.

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