Publicité

Climat – Pré-COP27 : à Kinshasa, l’Afrique plaide sa cause

Après les discussions ministérielles, la « pré-COP27 » s'est achevée mercredi 5 octobre avec des « événements parallèles », donnant plus la parole aux jeunes et à la société civile du bassin du Congo.  - Credit:GUERCHOM NDEBO / AFP
Après les discussions ministérielles, la « pré-COP27 » s'est achevée mercredi 5 octobre avec des « événements parallèles », donnant plus la parole aux jeunes et à la société civile du bassin du Congo. - Credit:GUERCHOM NDEBO / AFP

Le rideau est tombé sur la « pré-COP27 » organisée à Kinshasa, à un mois du sommet sur le climat prévu en novembre en Égypte. Les ministres et spécialistes de l'environnement d'une soixantaine de pays y étaient réunis pour échanger, débattre et avancer sur les thèmes habituels des négociations sur le climat : adaptation, atténuation, finance, « pertes et préjudices ». Cette rencontre a également été l'occasion de multiples échanges bilatéraux entre Européens, Africains, Asiatiques et Américains.

Il n'y a pas eu de déclaration finale, mais c'est le propre de ces « pré-COP », lieux de « discussions à bâtons rompus », a rappelé Tosi Mpanu Mpanu, négociateur de la République démocratique du Congo (RDC) aux conférences climat des Nations unies. « Les pays peuvent discuter de manière plus audacieuse, plus osée, sachant que rien ne leur serait imposé comme conclusion », a-t-il déclaré à l'Agence France-Presse. Tout le monde n'est pas d'accord, mais tous ont « identifié l'urgence de l'action climatique ». « Du point de vue de la diplomatie climatique, c'est un succès », a-t-il jugé.

À LIRE AUSSIChangement climatique : que dit et que fait l'Afrique ?

« Nous avons besoin d'oxygène, nous avons aussi besoin de pain »

La ministre de l'Environnement de RDC, Eve Bazaïba, à la manœuvre depuis des semaines pour piloter cette « pré-COP » co-organisée avec l'Égypte, semblait satisfaite elle aussi en annonçant dans la journée la formation prochaine d'un front commun des grands pa [...] Lire la suite