Attention, ces confitures contiennent des molécules d’insecticides ou de fongicides

Dans son numéro d'avril 2023, le magazine 60 Millions de consommateurs a scruté la composition de 40 pots de confiture. Et les résultats ne sont pas tous rassurants.

Pas toujours simple de s'y retrouver dans la multitude de références de confitures vendues dans les supermarchés. La fraise et l'abricot ont souvent la faveur des consommateurs mais, là aussi, il existe de nombreuses déclinaisons. Le magazine 60 Millions de consommateurs a acheté 40 pots de confitures pour en analyser la composition à la recherche de 600 pesticides différents.

Et les résultats sont plutôt inattendus puisque l'association a trouvé 15 molécules différentes d’insecticides ou de fongicides dans 22 des 40 références analysées. Avec un point positif : aucune trace de pesticides n’a été détectée dans les 10 confitures bio de la sélection. Ce comparatif a permis de constater que c'est la confiture d'abricot la plus contaminée. "Quatre pots de confiture d’abricots (Auchan La Gourmande ; Confipote 65 % de fruits ; Gerblé sans sucres ajoutés ; Intermarché Paquito extra) contiennent deux pesticides interdits d’utilisation dans l’Union européenne en raison de leur nocivité", détaille le magazine. Avant de compléter : "On retrouve également des traces de carbendazime dans la confiture d’abricots allégée Andros -30 % de sucres". Du côté de la confiture d'abricot, la meilleure note est décrochée avec Confiturelle bio - 65% de fruits qui obtient la très bonne moyenne de 15,5/20.

Des ingrédients problématiques

Concernant la fraise, la médaille d'or est obtenue par la confiture U - 65% de fruits avec un 15/20. Certaines confitures de fraises ont également quelques éléments problématiques dans la composition. "La confiture de fraises de Dordogne Reflets de France (marque de Carrefour) renferme malgré tout cinq fongicides ou insecticides".

Citée par le magazine, Blandine Delbecque, responsable qualité chez Lucullus, propriétaire de la marque Confituriers des Hauts-de-France, rappelle que les quantités retrouvées restent très faibles. "Les doses constatées sont de cinq à dix fois inférieures à la limite maximale de résidus (LMR) imposée par la réglementation. On est tout juste au-dessus du seuil de quantification".

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