Coronavirus : a-t-on le droit d'assister à des enterrements ?

Depuis l’annonce d’Édouard Philippe sur les restrictions prises pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, des interrogations se posent sur certaines activités. C’est par exemple le cas des enterrements.

Malgré le coronavirus, la vie continue. La mort aussi. Elle est d’ailleurs un peu plus présente qu’à l’accoutumé, à travers les bilans quotidiens du nombre de personnes ayant succombé au Covid-19. Dans ce contexte, des enterrements continuent d’avoir lieu. Mais les mesures de restrictions annoncées par Édouard Philippe, samedi 14 mars dans la soirée, posent question quant au bon déroulement de ces tristes cérémonies.

Un nouvel arrêté, plus précis

Dans son discours, le Premier ministre avait assuré que les lieux de culte restaient ouverts mais que les cérémonies devaient être repoussées. Il ne parlait là évidemment pas des funérailles.

Un nouvel arrêté, publié ce 16 mars au Journal officiel revient justement avec plus de précision sur ces annonces. Les services funéraires entrent dans la catégorie autorisée à “recevoir du public”.

Les enterrements religieux peuvent également avoir lieu. Ils font même partie des rares exceptions de rassemblements autorisés.

Les établissements de culte [...] sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion de plus de 20 personnes en leur sein est interdit jusqu'au 15 avril 2020, à l'exception des cérémonies funéraires”, détaille l’arrêté signé par le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Nous n’en sommes pour l’instant donc pas au stade de l’Italie, où assister à des funérailles peut désormais coûter cher.

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