Coronavirus : déjà des tensions entre des policiers et des passants verbalisés
Depuis la mise en vigueur du confinement ce mardi 12h en raison de l’épidémie de Covid-19, de nombreuses tensions ont déjà lieu, notamment à Paris, entre des policiers et des passants verbalisés, qui n'ont pas la fameuse attestation de déplacement dérogatoire.
Pour faire respecter le confinement total, les 100 000 policiers et gendarmes déployés dans toute la France vont devoir s'armer de patience. En effet, dans certains quartiers, notamment à Paris, on assiste déjà à des tensions entre les forces de l'ordre et les passants verbalisés. Ainsi, une femme refusant de respecter le confinement a été interpellée, contrôlée, puis relâchée après avoir hurlé sur les policiers en leur toussant au visage.
🔴 Une femme refusant de respecter le #Confinementotal hurle sur les policiers. Quand ils la mettent à l'écart, elle leur tousse au visage en disant : "Laissez moi j'ai le #coronavirus vous l'aurez aussi!" Elle est interpellée. #COVID19france pic.twitter.com/uxR7SiWpMv
— simon louvet (@simonlouvet_) March 17, 2020
Certains passants tentent de négocier avec les policiers ou rechignent simplement à rentrer chez eux. Régulièrement narguées par des petits groupes, les forces de l'ordre risquent rapidement d'être dépassées si la prise de conscience collective n’a pas lieu.
Les policiers gardent leur sang-froid face aux récalcitrants qui ne veulent pas respecter le #Confinementotal. Ils sont nombreux à essayer de négocier, disant "habiter à côté". Les policiers ne transigent pas. #coronavirus #COVID19france #paris18 pic.twitter.com/12ePRrZrk5
— simon louvet (@simonlouvet_) March 17, 2020
Partout en France, les préfets de police font entendre leurs voix pour faire passer le message à la population. Celui de Paris, Didier Lallement, est intervenu en début d'après-midi, indiquant entre les lignes que la police allait considérablement "durcir" son approche avec les récalcitrants.
"Vous me connaissez, je vais faire comprendre assez vite les consignes", promet le préfet de police de Paris Didier Lallement qui en profite au passage pour vanter sa récente politique de maintien de l'ordre. #CoronavirusFrance pic.twitter.com/EihY5BeyVx
— David Perrotin (@davidperrotin) March 17, 2020
À Marseille, on préfère pour l’instant la pédagogie. Emmanuel Barbe s’est quant à lui rendu sur la place Castellane pour montrer son attestation de déplacement dérogatoire. “Aujourd’hui on est dans l’explication et la prévention pour que chacun prenne vraiment conscience du danger, assure un policier au micro de BFMTV. Demain, on sera plus dans la répression et la verbalisation. On montera crescendo dans les sanctions”.
Le préfet de police de #Marseille , Emmanuel Barbe, est sur place place Castellane. Il montre son attestation de déplacement dérogatoire #COVID19france pic.twitter.com/7T27UKSO7l
— David Coquille (@DavidLaMars) March 17, 2020
Dans l'agglomération de Grenoble, la ruée vers les supermarchés et hypermarchés ont également généré des tensions, et la police a dû intervenir pour calmer la population, notamment devant l'hypermarché Carrefour à Échirolles et le magasin Auchan situé avenue Marie-Reynoard à Grenoble, rapporte Le Dauphiné Libéré.
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