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Coronavirus : une étude met en avant l'effet des masques sur le nombre de décès

Le port généralisé du masque aurait un impact important sur le nombre de morts liés au Covid-19.
Le port généralisé du masque aurait un impact important sur le nombre de morts liés au Covid-19.

Selon une récente étude japonaise, le port du masque aurait un gros impact sur le nombre de morts liés au nouveau coronavirus. Ce serait même le facteur le plus influent.

C’est un sujet sur lequel les scientifiques ont d’abord eu du mal à trancher. Le port du masque permet-il, oui ou non, de se protéger et de protéger les autres du nouveau coronavirus ? Dans un premier temps, notamment en France, ces protections ont été jugés inutiles pour les personnes non-malades, l’exécutif estimait même que le port généralisé pouvait être contre-productif, en raison d’une mauvaise utilisation.

Mais, depuis, de nouvelles découvertes ont été faites et de nouvelles hypothèses avancées. À commencer par la possibilité d’une transmission par voie aérienne, via les micro-goutellettes émises lorsque l’on parle ou que l’on respire. L’OMS a donc émis, début juin, une recommandation sur le port du masque dans le cadre de cette pandémie, et de nombreux gouvernements le conseille à leur population.

Un impact non négligeable

Une étude japonaise pourrait leur donner raison. Des chercheurs d’une clinique de Hyogo et de l’université de Houston se sont penchés sur plusieurs facteurs qui influent sur le taux de décès liés au coronavirus dans différents pays. Ils se sont pour cela appuyés sur les données de la société d’études YouGov, comme le rapport le South China Morning Post ce 25 juin.

Selon leurs résultats, le fait de porter un masque modifierait à 70% le taux de mortalité liée au Covid-19. C’est le facteur le plus décisif. Alors que des informations comme l’âge ou la corpulence des populations étaient également étudiées.

Le facteur le plus influent

La part de la population qui porte un masque “s’avère être le principal indicateur du nombre de morts par million”, ont précisés les auteurs de l’étude. D’après leurs chiffres, près de 80% des décès causés par le nouveau coronavirus début juin pourraient être liés à la réticence des populations à porter un masque au mois de mars.

L’étude montre que si le port du masque n’a été généralisé qu’au mois de mai, son effet sur la variation du taux de mortalité s’estompe.

Comme le précise le quotidien, les résultats de ces recherches ont été publiés dans la revue médicale MedRxiv mais n’ont pas encore été validés par d’autres scientifiques.

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