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Un nouveau coronavirus porcin pourrait être dangereux pour l'Homme

Le SADS-CoV, nouvelle menace venue du porc ?

En pleine pandémie de Covid-19, une étude américaine alerte sur les risques de propagation à l’Homme d’un coronavirus repéré chez le porc depuis 2016, pouvant affecter le système intestinal.

Après le SARS-CoV-2, doit-on s’attendre à une pandémie de SADS-CoV ? Identifiée depuis 2016 chez le porc, cette forme de coronavirus serait transmissible à l’Homme avec des risques pour la santé, révèle une étude menée par des chercheurs de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill (UNC) et publiée dans la revue PNAS.

D’après cette étude, le SADS-CoV (pour “Swine acute diarrhea syndrome coronavirus”, Coronavirus du syndrome de la diarrhée aiguë porcine en VF) provient à l’origine des chauve-souris et a été transmis au fil des années (il serait apparu au XIXe siècle) à d’autres mammifères, dont les porcs, espèce pour laquelle il est particulièrement dangereux.

Une réplication possible du virus chez l’humain

Citant Futura-Santé, le Midi Libre indique ainsi que “la mortalité est supérieure à 90 % chez les porcelets de moins de 5 jours avec des vomissements et des diarrhées aiguës”. Des éléments forcément inquiétants dans le cas où ce coronavirus pourrait se transmettre à l’Homme.

Or, l’étude menée à partir d’un virus de synthèse “calqué” sur le SADS-CoV par les scientifiques de l’UNC conclut à une réplication possible chez l’Homme “dans plusieurs types de cellules pulmonaires humaines primaires, ainsi que dans des cellules intestinales humaines primaires”.

Le SADS-CoV “pourrait avoir un impact négatif sur l'économie mondiale et la santé humaine”

Particulièrement alarmistes sur les risques de pandémie liés au SADS-CoV, les auteurs de l’étude jugent qu’il s’agit d’un “pathogène émergent potentiel des coronavirus à haut risque qui pourrait avoir un impact négatif sur l'économie mondiale et la santé humaine”, à l’image de ce qu’une grande partie de l’humanité vit ces derniers mois avec le Covid-19.

Les chercheurs avancent toutefois que le controversé Remdesivir, médicament développé par le laboratoire Gilead en partenariat avec l’UNC, déjà utilisé contre le SARS-CoV-2, pourrait également avoir un effet contre le SADS-CoV. “Il a bloqué efficacement la réplication du virus in vitro”, affirment ainsi les auteurs de l’étude.

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