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Covid-19 : après Omicron, attention à la recontamination avec le sous-variant BA.2

Au Danemark et en Inde, le sous-variant d’Omicron BA.2 est déjà majoritaire (Getty Images/iStockphoto)

Sur LCI, le ministre de la Santé Olivier Véran n’exclut pas une possible recontamination avec ce sous-variant du Covid-19.

Alors que le monde semble peu à peu reprendre son souffle après la vague Omicron, faut-il se préparer à l’arrivée d’un nouveau rebond épidémique du coronavirus ? Au Danemark et en Inde, le sous-variant d’Omicron BA.2 est déjà majoritaire. En France et en Angleterre, il a également été identifié. Et ceux qui ont été malades ces dernières semaines ne sont pas forcément à l’abri d’une nouvelle contamination.

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Mardi 25 janvier, sur LCI, le ministre de la Santé, Olivier Véran, n’a pas exclu une possible recontamination pour les patients récemment infectés. "Ce que nous disent les Danois, c'est que c'est exactement le même à une différence près qu'il nous faut explorer, je n'ai pas de conclusions à faire à ce stade, qui est qu'on pourrait se recontaminer potentiellement au BA.2 même lorsque nous aurions été contaminés au variant Omicron, ce qui pourrait conférer un avantage concurrentiel au BA.2 qui pourrait du coup circuler un peu plus largement."

Sur Twitter, le virologue britannique Tom Peacock se veut rassurant sur sa dangerosité : "Les toutes premières observations en provenance de l'Inde et du Danemark suggèrent qu'il n'y a pas de différence spectaculaire de sévérité par rapport à BA.1".

Le goût, l'odeur et la couleur d'Omicron

Avant d’ajouter : "Dans les études de séquençage que nous avons menées sur 10 000 séquençages en vie réelle la semaine dernière, c'était soixante cas, mais l'expérience Omicron nous a montré que 60 cas ça pouvait être des milliers de cas quelques jours ou semaines plus tard". Pour le moment, une quinzaine de cas ont été séquencés en France. Si le ministre de la Santé évoque des similitudes entre les deux, "ce variant BA.2 a la couleur, l'odeur, le goût d'Omicron mais ce n'est pas exactement Omicron", une mutation "sur la protéine qui est la clé d'entrée dans la cellule humaine" s’est bien produite. L’Organisation mondiale de la santé reste prudente et confirme une "tendance à l'augmentation du BA.2 au cours des dernières semaines".

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