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Covid-19 : la bise est-elle responsable du rebond de l’épidémie ?

Two funny affectionate women friends laughing and kissing outdoors

Bannie pendant quelques mois au nom du respect des gestes barrières, la bise semble regagner du terrain en France, comme les maladies hivernales.

La menace d’une nouvelle vague de Covid-19 menace l’Europe. Depuis près de six semaines, les indicateurs sont repartis à la hausse sur le continent. Les grippes, gastros et rhumes reviennent également en force dans l’Hexagone. Le retour de la bise faite aux proches peut-il être responsable du rebond des contaminations ?

VIDÉO - Covid-19 : nouveaux records de contaminations en Europe

Aucun chiffre ne permet de formellement répondre à la question. Mais "lorsque vous faites la bise, vous faites un aérosol, car vous discutez en face-à-face, assez proche et surtout vous projetez des postillons", explique Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, au Parisien. Ce sont ces derniers qui peuvent favoriser les contaminations.

Préférez l’accolade

Le médecin distingue plusieurs cas de figure : "Le problème n’est pas forcément la bise dans la rue, très furtive et probablement échangée entre personnes vaccinées. Mais c’est celle en soirée, où tout le monde s’embrasse, qui plus est en intérieur".

En manque de geste affectif ? Le médecin recommande de privilégier le câlin, où la tête est l’une derrière l’autre et où on peut garder le masque. Le serrage des mains est également moins dangereux que la bise, à condition de se laver les mains régulièrement. Dans tous les cas, il faut éviter au maximum de se toucher le visage, continuer de porter le masque à l’intérieur, notamment chez les personnes les plus fragiles et aérer les pièces le plus souvent possible.

Au-delà de la bise, c’est l’ensemble du relâchement des gestes barrières qui est responsable du rebond de l’épidémie.

VIDÉO - La bise en France... Mais d’où vient cette coutume si particulière ?