Disparition de Kiely, 16 ans : «Les gens ne nous parlent pas», la police frustrée par le manque d’informations

La police qui enquête sur la disparition de la jeune Kiely, aux Etats-Unis, a déploré le manque de collaboration de la part de possibles témoins qui se trouvaient à la fête au cours de laquelle elle s’est volatilisée.

Voilà deux semaines que Kiely Rodni a disparu en Californie. L’adolescente de 16 ans se trouvait à une fête sur un terrain de camping lorsqu’elle s’est volatilisée . Sa mère a reçu un dernier message dans lequel sa fille lui expliquait qu’elle s’apprêtait à rentrer chez elle. Mais elle n’est jamais arrivée. Après d’importantes recherches, les autorités ont annoncé cette semaine que l’enquête allait devenir plus limitée en raison du manque d’informations et de pistes. Interrogé par le «New York Post », l’agent Angela Musallam, du bureau du shérif du comté de Placer, n’a pas caché sa frustration, notamment face aux possibles témoins présents lors de la soirée, mais qui refusent de collaborer.

Au total, entre 200 et 300 personnes, des adolescents et des jeunes adultes, se trouvaient à la fête. «Les gens ne nous parlent pas», a-t-elle regretté. «Plein de gens qui étaient à la fête vont commencer l’université et ils ont peur que cela ruine leur futur, ou quelque chose de ce genre», a-t-elle ajouté. Selon le «Sun », des hommes dans la fin de la vingtaine auraient en effet distribué de la drogue gratuite, notamment des champignons et de la cocaïne au cours de la soirée. De l’alcool aurait aussi été consommé, ce qui est illégal aux Etats-Unis en dessous de 21 ans. «Bien que nous condamnions les activités illégales, pour cette enquête en particulier, elles ne sont pas notre priorité. Nous n’allons arrêter personne pour consommation de drogue et d’alcool. Nous voulons retrouver Kiely», a assuré Angela Musallam. «Nous demandons aux gens qui savent quelque chose, voulez-vous vivre avec ce poids sur la conscience ? Vous allez devoir vivre jusqu’à la fin de votre vie avec l’idée qu’une famille n’aura jamais les réponses(...)


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