Européennes : la surprise écolo

La tête de liste EELV Yannick Jadot se félicite d'une «vague verte européenne», alors que les écologistes français obtiennent une troisième place inattendue.

La tête de liste EELV Yannick Jadot se félicite d'une «vague verte européenne», alors que les écologistes français obtiennent une troisième place inattendue.

C’est la surprise de ce scrutin : le score des écologistes qui parviennent à obtenir 13% des voix (estimation Ifop). Alors que les sondages donnaient la liste de Yannick Jadot autour de 9%, cette dernière parvient à passer devant la liste LR qui ne totalise que 8,1% des suffrages. Il s’agit pour EELV -qui devrait envoyer entre 11 et 14 eurodéputés à Strasbourg- du deuxième meilleur score aux élections européennes. En 2009, les écologistes avaient obtenu 16,28% des voix et envoyé 14 élus au parlement européen. En 2014, la liste, déjà menée par Yannick Jadot dans la région Ouest, avait recueilli un peu moins de 9% des voix en France.

«Les Français nous ont envoyé un signal très clair», a lancé Yannick Jadot en évoquant ce soir «une vague verte européenne». Ils veulent, a-t-il ajouté, «que l’écologie soit la matrice qui fasse vivre, grandir, prospérer notre société». Le député européen s’est dit très heureux que les jeunes se soient emparés de ce scrutin beaucoup plus que prévu. Ajoutant qu'«il n’est pas exclu que l’écologie soit la première force politique chez les jeunes». «Ce message nous oblige, a-t-il enchaîné. Il n’est plus question que l’Europe soit un scrutin tous les cinq ans avec des députés qui ne rendent pas de compte.» Yannick Jadot s’est engagé : «Nous allons tous ensemble apprendre à comprendre cette Europe, à l’aimer et nous allons travailler à la faire évoluer.» Il a annoncé également la mise en place d’un «comité de surveillance sur l’Europe» chargé d’évaluer en permanence le travail des institutions européennes. «Nous voulons que l’Europe devienne transparente, démocratique et citoyenne», a-t-il conclu.

Toutes les forces politiques ou presque avaient mis en avant la nécessité de la transition(...)


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