Publicité

Elle a failli mourir d’un hématome intramural aortique pendant un orgasme

Une Américaine a ressenti une vive douleur dans la poitrine lors d'un orgasme
L'Américaine a ressenti une vive douleur dans la poitrine lors d'un orgasme

Des médecins rapportent le cas rare d’une femme de 45 ans qui est passée à deux doigts de la mort lors d’un rapport sexuel.

C’est un orgasme qui aurait pu lui être fatal. Une Américaine de 45 ans a dû être hospitalisée d’urgence après une partie de jambes en l’air. Elle a expliqué aux médecins avoir ressenti une vive douleur dans la poitrine alors qu’elle atteignait le septième ciel dans une position où elle avait les jambes "pressées contre sa poitrine". Ce cas rarissime a fait l’objet d’une publication dans l’American Journal of Case Reports.

Les examens réalisés à son arrivée dans un hôpital du Mississipi ont révélé qu’elle souffrait d’un hématome intramural aortique. "Il s’agit d’un saignement spontané des vasa vasorum (petits vaisseaux de la paroi d’une artère) dans la paroi de l’aorte, sans lésion", explique La revue médicale suisse. Sans traitement, cet état peut aboutir à une déchirure complète de l’aorte (la dissection aortique) et entraîner la mort dans 40% des cas.

Une pression artérielle et une fréquence cardiaque trop élevées

L’hématome intramural aortique peut être dû à une pression artérielle trop élevée combinée à une fréquence cardiaque trop élevée. "Cela ne se produit généralement que dans les zones des vaisseaux sanguins qui ont déjà été gravement affaiblies", note le Daily Mail. Les médecins précisent que la femme qui a vécu cette mésaventure a fumé pendant près de 20 ans.

"Un hématome intramural aortique chez une femme de 45 ans lors d'un rapport sexuel, comme on le voit chez la patiente dans notre cas, n'est pas un événement couramment signalé. Comprendre les changements physiologiques et le stress des rapports sexuels et leurs effets sur l'hémodynamique peut aider à prédire les effets indésirables chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaire préexistants", notent les chercheurs.

Traitée avec des médicaments antihypertenseurs, l’Américaine est sortie de l’hôpital au bout de trois jours, sans avoir besoin d’opération.

VIDÉO - Premier Acte - Manon : "À l’époque, j’avais toujours mal pendant la pénétration"