Sa fille trisomique refusée au mini-club : le témoignage poignant du papa de Louise

Le père d'une petite fille trisomique a reçu de nombreux soutiens sur les réseaux sociaux après avoir partagé sa mésaventure dans un mini-club de loisirs d'un camping qui a refusé son accès à son enfant.

Un témoignage pour éveiller les consciences. Il y a cinq ans, Rémy et Caroline sont devenus parents d'une petite Louise, atteinte de trisomie 21. Ils partagent depuis leur quotidien, les petits bonheurs et les difficultés de parents d'une enfant souffrant de handicap sur les réseaux sociaux et ont même créé une association, «Extra Louise», pour «changer le regard de la société sur les personnes porteuses de handicap physique ou intellectuel».

Le 2 août, Rémy s'est confié sur une nouvelle mauvaise expérience, cette fois-ci dans un camping, où il passe des vacances avec sa famille. Il explique avoir voulu inscrire sa fille au mini-club qui propose des activités pour les enfants entre 3 et 11 ans mais a été confronté à un refus. «Louise est une enfant, elle a 5 ans, c'est donc ouvert pour elle. Je n'ai pas vu sur la pancarte d'astérisque renvoyant aux petites lignes du contrat : "sauf enfants porteurs de handicap"», écrit-il. Au début, «ça démarrait bien», fait-il savoir, affirmant que le responsable des animations du club lui avait d'abord dit «"bien sûr" avec un grand sourire» pour prendre en charge la fillette, avait d'émettre un «mais», auquel Rémy déplore être confronté souvent, parce que Louise portait une couche. «Cette fois, ce fut la propreté. Ah, mais si elle n'est pas propre ça va être plus compliqué. Et puis, un moment d'inattention, les animateurs ne sont pas vraiment formés... Ca ne va pas être possible.

Le soutien de Samuel Etienne

«Il y a des milliers de variations sur le mais, des centaines de registres : le mais ferme, le mais triste, le mais désolé le mais emphatique. Au final ces variations mènent toutes à la même conclusion : ça ne va pas être possible. Et dans le cœur des parents, et plus tard(...)

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