Pour Gabriel Attal, "les seules réponses possibles" aux émeutes sont "l'ordre et l'autorité"

Le ministre délégué chargé des Comptes publics tance les insoumis, accusés de "faire sécession".

Un discours de fermeté. Gabriel Attal appelle ce mercredi à "l'ordre et l'autorité", soit la seule "réponse possible" selon lui, après les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel le 27 juin à Nanterre.

"Ce qui a été mis en lumière, c'est une défiance profonde à l'égard de l'autorité de l'État, de ses représentants et des corps en uniforme", juge le ministre délégué aux Comptes publics, dans une interview pour Le Figaro.

Dès lors, "la réponse, ça ne peut pas être de capituler face à la violence, notre pays en mourrait", martèle-t-il.

"Sécession"

L'ex-porte-parole du gouvernement hausse le ton face aux émeutiers auteurs de dégradations. Il ne "trouve aucune excuse à ceux qui s'en prennent à nos maires, à nos mairies, à nos centres de finances publiques, à nos écoles, à nos lieux de culture, ou à nos commissariats".

Les mots les plus durs sont néanmoins réservés aux insoumis. Gabriel Attal les accuse de faire "sécession" et leur impute une lourde responsabilité à l'heure où les élus sont confrontés à une hausse des violences.

"Je les tiens pour responsables du climat de haine qui monte contre l'État, contre la République et ses représentants", dit le macroniste. Avant d'adresser un ultime tacle à ses adversaires, qui "sèment le poison de la division, de l'agitation et du désordre", selon lui.

"Responsabilité des familles"

Un propos à l'image de la partie de ping-pong que se livrent les insoumis et le camp présidentiel depuis plusieurs jours. Les uns accusent les autres de sortir du "champ républicain", quand ces derniers ringardisent en retour un "club des dégoûtants".

Toujours en droite ligne des déclarations du gouvernement, Gabriel Attal invite à "ne pas éluder la responsabilité des familles", même si, nuance-t-il, "certaines réponses importantes se trouvent au ministère de l'Éducation".

Au-delà du message politique, "gardons-nous d'une législation de l'émotion", enjoint l'ancien socialiste, jugeant notre "arsenal suffisamment fort". "Ces derniers jours ont montré que le garde des Sceaux (Éric Dupond-Moretti), via des circulaires et la mobilisation des parquets, a réussi à impulser une réponse pénale extrêmement ferme", appuie-t-il.

Article original publié sur BFMTV.com

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