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Hauts-de-Seine : elle tente d’empoisonner son fils de 12 ans à la javel parce qu’il est gay

Une femme a tenté d'empoisonner son fils de 12 ans parce qu'il est gay - Getty Images/iStockphoto

Une femme de 38 ans a été mise en examen après avoir tenté de faire boire de la javel à son fils de 12 ans, avant de menacer de le jeter d’un pont. Ce serait la découverte de l’homosexualité de l’adolescent qui aurait provoqué ces actes inacceptables.

Un adolescent de 12 ans a été victime d’une violence inouïe. À Sèvres, dans le département des Hauts-de-Seine, une femme de 38 ans a tenté de faire boire un verre de javel après avoir découvert l’homosexualité de son fils, rapporte le journal Le Parisien. Elle a ensuite emmené l’adolescent sur le pont de Sèvres d’où elle a menacé de le jeter. La police l’a placée en garde à vue à Nanterre, avant de la mettre en examen.

Ce drame d’une immense violence se déroule dans la nuit du samedi 2 octobre au dimanche 3 octobre. Vers 4h30 du matin, la mère de famille de 38 ans réveille son fils de 12 ans en lui hurlant dessus. Elle agite le téléphone portable de l’adolescent devant lui, elle y a découvert qu’il s’est inscrit sur un site de rencontre homosexuelle et a échangé des photos dénudées avec un homme adulte. Elle le réveille à nouveau vers 7h du matin, l’insulte vertement puis tente de lui faire boire un verre de javel, un liquide potentiellement mortel en cas d’ingestion.

Après la javel, le pont

L’adolescent parvient à tout recracher mais sa mère n’a pas dit son dernier mot. Elle emmène l’adolescent dehors, jusqu’au pont de Sèvres d’où elle le menace de le jeter. La quasi quadragénaire est finalement interpellée par la police et conduite au commissariat avec son fils. Une fois sur place, elle lui intime de ne rien dire. L’ado de 12 ans décide pourtant de se confier aux policiers auxquels il raconte notamment qu’elle lui a dit : "À partir de maintenant, tu n’es plus mon fils".

La tortionnaire a été placée en garde à vue puis mise en examen pour administration de substance nuisible par ascendant et pour menace de mort en raison de l’orientation sexuelle. Le beau-père et les deux sœurs de la victime étaient présents dans le logement mais n’ont pas réagi. L’homme a lui aussi été mis en examen, pour complicité d’administration de substance nuisible par ascendant. L’ado a été placé dans un foyer.

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