Il cache la mort de celui qui l'hébergeait pour profiter de son compte bancaire

Le suspect aurait utilisé la carte bancaire du défunt pendant plusieurs mois après sa mort (Photo : Getty Images/iStockphoto)

Un homme de 48 ans a été arrêté et mis en examen à Saint-Etienne, après la découverte, dans le logement où il résidait à titre gracieux, du cadavre de son propriétaire.

Les premiers éléments de l'enquête semblent indiquer qu'il n'est pour rien dans la mort de son hôte. Un homme âgé de 48 ans a été interpellé par la police, mercredi 28 septembre à Saint-Etienne (Loire), après la découverte du cadavre d'un homme de 76 ans dans l'appartement où il résidait. Mis en examen, le quadragénaire est soupçonné d'avoir dissimulé la mort du septuagénaire pour se servir de sa carte bancaire.

Comme le rapporte Lyon Capitale, le suspect est un ancien sans domicile fixe qui avait été pris sous son aile par le défunt, au point que ce dernier lui avait proposé de vivre sous son toit. Selon les premiers éléments de l'enquête, le bon samaritain serait cependant décédé chez lui, de mort naturelle, il y a quelques mois. Seul témoin de ce trépas, son invité aurait alors eu la mauvaise idée de ne communiquer la nouvelle à personne et de laisser le corps pourrir sur place.

Gênés par une "odeur pestilentielle", les voisins appellent la police

Le média local affirme que le quadragénaire aurait même profité du décès de son hôte pour lui subtiliser sa carte bancaire et l'utiliser allégrement, piochant à loisir dans le compte du défunt. La supercherie a finalement été mise à jour lorsque les voisins habitant à l'étage du dessous, indisposés par une "odeur pestilentielle" et inquiets de voir une "tache en formation sur le plafond", ont contacté la police.

Après avoir découvert le cadavre du septuagénaire, les forces de l'ordre ont rapidement arrêté le suspect. Les résultats de l'autopsie, qui devront être complétés par des analyses supplémentaires, semblent écarter toute responsabilité de sa part dans le décès de son hébergeur. Placé en détention provisoire, le quadragénaire va toutefois être poursuivi par la justice "pour non-assistance à personne en danger et escroqueries aggravées au préjudice d'une personne vulnérable".