INFO BFMTV. Magali Berdah: 7 personnes placées en garde à vue pour apologie de la haine en ligne

Selon les informations de BFMTV, sept personnes, soupçonnées d'avoir publié de multiples messages sur X, contenant des menaces de mort et des insultes aggravées en raison de sa religion contre Magali Berdah, ont été interpellées cette semaine.

Stéphane Sellami avec Sophie Cazaux

Les suspects ont été interpellés ce mardi 23 avril et ce mercredi 24 avril. Ils sont soupçonnés d'avoir tenu de multiples propos haineux sur les réseaux sociaux après la publication d'un message de soutien à Israël de l'agente d'influenceurs, Magali Berdah, au lendemain de l'attaque du Hamas, le 7 octobre 2023, contre Israël.

Selon les informations de BFMTV, sept personnes, soupçonnées d'avoir publié de multiples messages sur X (ex-Twitter) contenant des menaces de mort et des insultes aggravées en raison de sa religion contre Magali Berdah ont été interpellées, ce mardi 23 avril et ce mercredi 24 avril, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) et dans les départements des Alpes-Maritimes, de la Loire, de la Loire-Atlantique, du Haut-Rhin, du Nord et du Rhône.

"Si la haine en ligne ne s’arrête pas, la justice non plus ne cesse son travail pour stopper leurs agissements. C’est un soulagement pour Magali Berdah", a déclaré David-Olivier Kaminski, l'un de ses avocats, aux côtés de maîtres Gravelin-Rodriguez et Pardo.

Cette opération a été coordonnée par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH) et les auditions ont été menées par divers services de police et de gendarmerie à travers la France.

Ces sept suspects majeurs ont été placés en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte, le 12 octobre 2023, par le pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du tribunal judiciaire de Paris des chefs de "cyber-harcèlement", "injures publiques" et "menaces de morts aggravées en raison de la religion". Il s'agit de quatre femmes et trois hommes, selon le parquet de Paris, qui a précisé que la garde à vue de l'une des femmes, enceinte, avait été levée "rapidement".

Magali Berdah avait été la cible d'un déferlement de haine sur les réseaux sociaux après la publication d'un message de soutien à Israël, le 8 octobre 2023, au lendemain de l'attaque du Hamas.

Parmi les personnes interpellées, figure également un homme, âgé de 46 ans, soupçonné d'avoir menacé de mort, toujours sur X, Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN). Ce suspect a été auditionné par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne.

Le 19 mars dernier, le tribunal de Paris avait prononcé des condamnations allant de 4 à 18 mois de prison, assorties de sursis dans la moitié des cas, contre 28 prévenus pour des faits de cyber-harcèlement à l'encontre de Magali Berdah.

Article original publié sur BFMTV.com

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