Dans l'affaire Fillon, des procès-verbaux accablants fragilisent l'ancien Premier ministre

François et Penelope Fillon lors d'un meeting porte de Versailles, le 9 avril 2017.

Le dossier d'instruction se serait enrichi, selon «le Journal du dimanche» de documents rédigés a posteriori pour justifier l'emploi de Penelope Fillon et de cadeaux supplémentaires offerts par l'avocat Robert Bourgi.

La perspective d’un renvoi en correctionnelle semble se préciser pour François Fillon. Vingt mois après les premières révélations, l’ancien candidat malheureux à la présidentielle a encore été interrogé par le juge Serge Tournaire le 7 septembre. Et selon le Journal du dimanche, qui a eu accès aux procès-verbaux, la défense de l’ancien Premier ministre, mis en examen pour complicité de recel de détournement de fonds publics et recel d’abus de biens sociaux, apparaît de moins en moins crédible au regard des nombreux éléments et témoignages récoltés.

La réalité de l’emploi d’assistante parlementaire occupé par son épouse entre 1981 et 2016 pour un total de 830 000 euros reste l’un des points majeurs. Penelope Fillon est elle aussi mise en examen. François Fillon doit aussi s’expliquer sur ses relations d’affaires avec le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, un ami, dont la Revue des deux mondes qu’il possède a rémunéré sa femme très largement au-dessus des prix du marché.

L’emploi de son épouse, Penelope Fillon

Selon le JDD, les perquisitions menées au domicile du couple Fillon, à Solesmes (Sarthe) et à l’Assemblée nationale ont permis la saisie de deux notes. La première dans l’ordinateur de Penelope Fillon et datée de janvier 2017, retrace l’emploi occupé par l’épouse de François Fillon et le détail de ses activités. Devant les juges, Penelope Fillon aurait avoué le 6 septembre ne pas se souvenir de ce mémorandum. Le second document a été trouvé dans un exemplaire de la Revue des deux mondes pour laquelle Penelope Fillon travaillait officiellement. Ce document serait composé de deux notes : l’une sur la relance de cette revue, l’autre sur la description de ses activités. Des «éléments de langage», résume le juge dans les procès-verbaux. (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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