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L'après-régionales fait tanguer une primaire écolo déjà mal-embarquée

POLITIQUE - Non ce n’était pas le radeau de la méduse, ce bateau écolo. Mais qu’on se le dise, ce n’est pas l’ambiance “les copains d’abord”, non plus. À peine terminées, les élections régionales et départementales laissent des traces dans la sphère de l’écologie politique. Plusieurs de ses membres critiquent la stratégie mise en place par les Verts pour ces scrutins, à l’heure où la résistance inattendue des barons socialistes requinque le parti à la rose en vue de 2022.

Et c’est la primaire voulue par l’état-major d’EELV qui semble payer les pots cassés des ces premières conclusions, tirées à dix mois de la présidentielle. Pourtant, Sandrine Rousseau n’est plus seule en piste depuis ce mardi 29 juin.

Sans surprise, l’ex-numéro 2 d’EELV est rejointe par Éric Piolle, le maire de Grenoble, lequel a annoncé sa candidature après plusieurs mois de faux suspense. L’édile avait prévu de se déclarer lors d’une conférence de presse mercredi à Paris, mais son patient plan de communication, conçu à son image d’homme politique méthodique, a été court-circuité par la presse locale.

Après quasiment une année de déplacements tous azimuts pour construire son réseau de soutiens politiques, intellectuels et militants, l’élu de 48 ans, peu connu du grand public, annonce, dans un entretien dévoilé ce mardi par France Bleu Isère, qu’il va continuer à “sillonner la France”, à la rencontre, en particulier, des “Français qui ne partent pas en vacances.”

“Ma candidature passe évidemment par la prim...

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.