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Mobilier élimé, ordinateurs hors d'âge... Quand l'équipe Rubirola découvre la mairie de Marseille

"Sérieux, il n'y a pas le wi-fi?" ­MacBook sous le bras et smartphone vissé à l'oreille, les jeunes mousquetaires du Printemps marseillais n'en reviennent toujours pas. Ni de cette incroyable victoire aux municipales, qu'ils sont allés arracher à la surprise générale, ni de l'état de la mairie centrale, cet hôtel de ville du XVIIe siècle qui fut, vingt-cinq ans durant, la maison de Jean-Claude Gaudin. Ils s'appellent Mathilde, Nasséra, Olivia, Sébastien, Théo, Ahmed… Beaucoup de femmes, de jeunes, certains novices en politique, soit 42 nouveaux conseillers municipaux et leurs équipes, c'est‑à-dire beaucoup de monde. Faux ongles impeccables et yeux fardés, les deux dames de l'accueil en sont tout de même un peu retournées : "Tous ces gens qui entrent sans se présenter, on ne sait même pas qui ils sont."

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Mobilier élimé et ordinateurs hors d'âge

Eux filent, tout aux urgences qui s'accumulent, badge autour du cou, encore émerveillés qu'on leur ouvre les portes du saint des saints. Ils galopent sur les parquets qui couinent, un œil sur le panorama qui s'inscrit dans les hautes fenêtres à espagnolette. "Avec le Vieux-Port en bas et la Bonne Mère en face, ce bâtiment majestueux incarne tellement la ville… Mais je n'imaginais pas que certains bureaux seraient autant à l'abandon. On a l'impression qu'on a posé des meubles trouvés ici et là, que rien n'est pensé ni aménagé. Quand on dit qu'une maison est à ...


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