Le mouvement étudiant propalestinien s’étend dans le monde

Le mouvement de protestation étudiant pro-Gaza, dans le sillage des actions menées sur les campus américains, s’est étendu en France, en Grande-Bretagne, mais aussi en Australie.

En soutien à la Palestine, des étudiants ont installé des tentes devant l'université de Sydney, le vendredi 3 mai 2024. - Credit:Rick Rycroft/AP/SIPA

Le mouvement propalestinien dans les universités continue de s'étendre. La mobilisation, née aux États-Unis où près de 2 000 personnes ont été interpellées, prend de plus en plus d'ampleur à travers le monde, notamment en France dans les établissements de Sciences Po. Les locaux parisiens de la prestigieuse université ont été occupés à plusieurs reprises ces dernières semaines, ce qui a contraint l'université à fermer ce vendredi 3 mai.

Plusieurs évacuations à Sciences Po

En France, ce sont principalement les sites de la prestigieuse université Science Po qui sont concernés par les mobilisations d'étudiants. À Paris, plusieurs dizaines de militants ont été évacués de l'établissement rue Saint-Guillaume, ce vendredi 3 mai, ils occupaient les locaux de l'école depuis la veille. Les étudiants appellent en particulier Sciences Po à couper les partenariats avec les universités israéliennes. Ils aimeraient également que « la direction ait un discours plus affirmé sur ce qu'il se passe à Gaza ».

À LIRE AUSSI Sciences Po : de l'espoir à la grève de la faim, ce « town hall » qui a fait pschitt

La semaine dernière, une mobilisation émaillée de tensions s'était déjà déroulée sur le campus de la capitale. Un accord avait finalement été trouvé entre les étudiants et la direction. Quelques jours après, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, avait annoncé suspendre tous les financements envers Sciences Po, appelant à un « sursaut d'autorité ».

Comme à Par [...] Lire la suite