Publicité

"Je n'ai plus rien": en Gironde, les incendies ont laissé place à la désolation

Le camping des flots bleus dévasté par les flammes, le 19 juillet 2022 - Philippe Lopez
Le camping des flots bleus dévasté par les flammes, le 19 juillet 2022 - Philippe Lopez

"Là, je n'ai plus rien. Photos de famille, de l'argenterie, de la porcelaine..." Pour Jérôme, jeune retraité de Cazaux, comme pour des dizaines d'habitants, les incendies qui ont ravagé la Gironde cet été ont été synonymes de la perte de nombreux effets personnels.

Sur la propriété de Jérôme, seule sa maison a été épargnée par les flammes. Du jardin, des garages et des voitures, il ne reste rien. Son cabanon, où il avait entassé de nombreuses affaires, a été détruit.

"Je suis un peu déprimé. Je n'ose pas avancer dans les travaux, ranger, nettoyer... ça me désespère", dit-il au micro de BFMTV.

Des chiffres d'affaires en baisse

Car au traumatisme des incendies s’ajoute le rejet de toutes ses demandes d’indemnisation. "Je n'ai pas souscrit aux options aménagement extérieur, donc je n'ai absolument rien en indemnisation", déplore Jérôme, qui vit cette situation comme une double peine.

Du côté des professionnels, en particulier dans le secteur du tourisme, les incendies ont eu aussi un impact conséquent. "Cette période de fermeture et des feux font qu'on a fait beaucoup d'annulation: il manque 25% de présence, 25% de chiffre d'affaires", résume Jean-Marc Bregulla, responsable du Camping du Lac.

À Cazaux, le cercle de voile a lui aussi subi les conséquences des incendies, avec 50% de chiffres d'affaires en moins. "Ça représente un tiers de nos revenus annuels", explique Loïc Duchesne-Ferchal.

Si les communes du bassin d’Arcachon ont d’ores et déjà débloqué 100.000 euros pour relancer le tourisme, le ministère de l’Économie devrait lui aussi indemniser les professionnels touchés par les incendies.

Article original publié sur BFMTV.com