Sa demi-sœur refuse de l’héberger, il met le feu à son logement

Un homme incendie l'appartement de sa demi-sœur car elle refuse de l'héberger - Getty Images

Un homme de 29 ans a été condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir incendié le logement de sa demi-sœur le 22 décembre dernier. Habitant à Haillicourt, dans le Pas-de-Calais, elle avait refusé de l’héberger après qu’il a saccagé son propre logement.

Dispute familiale peu ordinaire, à Haillicourt, dans le département du Pas-de-Calais. J.D., un homme âgé de 29 ans, a été condamné à quatre mois de prison ferme et deux ans de suivi sociojudiciaire pour avoir tenté d’incendier le logement de sa demi-sœur, rapporte le journal La Voix du Nord. La Haillicourtoise avait refusé de l’héberger, déclenchant ainsi sa colère. Aucune victime n’est à déplorer.

Les faits se déroulent le 22 décembre dernier. Dans la soirée, J.D. se présente chez sa demi-sœur qui, un peu plus tôt, a refusé de l’héberger. Ce soir-là, la femme se trouve chez sa mère. Aperçu par une voisine, J.D. fait les cents pas et finit par tenter de mettre le feu à quelques affaires qu’il a réunies sur l’arbre à chat de la maison. Selon ses dires, il s’en serait ensuite voulu et aurait essayé d’éteindre le début d’incendie avec une bassine d’eau.

4 mois de prison ferme

Le paradoxe de cette histoire est que la demi-sœur de J.D. est l’une des dernières personnes à lui venir en aide. Souffrant d’une déficience mentale et, selon les experts, d’une altération du discernement au moment des faits, il a détruit son propre logement à Béthune pour être hébergé chez sa demi-sœur en question. Mais cette fois-ci, elle en a assez et ne lui pardonne pas. Et pour cause, cette histoire lui a coûté son logement. “Avec toute l’aide que je t’ai apportée. Je suis encore secouée. Il y avait mes chats, et s’il y avait eu ma fille dans la maison ? Je suis en colère, fatiguée… Depuis le 21 décembre, je suis SDF, mon bail est rompu, je vis chez ma mère, chez ma sœur, je me débrouille”, lui a-t-elle lancé au tribunal.

Malgré son état mental, la justice a tranché pour quatre mois de prison avec maintien en détention et deux ans de suivi sociojudiciaire. Une décision que sa défense n’apprécie que très moyennement puisqu’elle demandé un internement psychiatrique plutôt qu’une peine d’enfermement.

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