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"Pathétique": pour Bruno Le Maire, les oppositions ont été "irresponsables" pendant les débats sur les retraites

Le ministre de l'Économie a notamment accusé le RN de s'être "planqué" et LFI de n'avoir fait que "vociférer" pendant les débats sur la réforme des retraites.

Le ministre de l'Économie et des finances Bruno Le Maire a déploré la teneur des débats qui se sont tenus à l'Assemblée nationale pendant deux semaines, évoquant des discussions "pathétiques" et "lamentables", ce lundi matin sur BFMTV-RMC.

"C'est plus qu'un gâchis, c'est pathétique", a-t-il dénoncé, reprenant les propos de François Hollande qui avait de son côté évoqué un "gâchis" sur la question des retraites.

Les débats sur la réforme des retraites se sont achevés vendredi soir, sans que ne soit débattu l'article 7, qui prévoit le report de l'âge de départ légal à la retraite de 62 à 64 ans.

"L'irresponsabilité" des oppositions pointée du doigt

Le ministre pointe notamment du doigt le rôle joué par les oppositions dans l'hémicycle. Il les accuse d'avoir fait preuve d'une "irresponsabilité".

"Nous avons eu droit au silence du Rassemlement national qui n'est jamais sorti du bois, qui s'est caché, qui s'est planqué", dénonce-t-il, avant de lancer une pique également du côté de LFI qui, selon lui, "a vociféré pendant deux semaines".

Pendant deux semaines, les discussions à l'Assemblée nationale ont notamment été marquées par les milliers d'amendements déposés par La France insoumise.

Des oppositions qui "ne voient pas la réalité"

"Nous (la majorité présidentielle ndlr) avons voulu mener un débat de fond", assure-t-il, dédouanant son camp.

"Je suis stupéfait de l'irresponsabilité des oppositions qui ne voient pas la réalité et ne savent pas ce qu'est une dette, un déficit, une entreprise", juge-t-il.

"Soit nous travaillons tous collectivement davantage, soit la France va s'appauvrir", lance-t-il encore, défendant une nouvelle fois le report de l'âge de départ à la retraite.

Le texte sur les retraites doit désormais passer en commission des Affaires sociales au Sénat à partir du 28 février, avant d'être débattu dans l'hémicyle de la chambre haute.

Article original publié sur BFMTV.com

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