Le poisson et l'huile d'olive aideraient à diminuer drastiquement les risques d'AVC

Le docteur Christian Recchia est formel : certains aliments aident à diminuer considérablement les risques d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Près de 150 000 Français sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) chaque année. Plus de 110 000 personnes sont ainsi hospitalisées tous les ans et 30 000 en décèdent. Cette pathologie, provoquée par un arrêt brutal de la circulation sanguine à l’intérieur du cerveau, représente la première cause nationale de handicap acquis de l’adulte, estime le ministère des Solidarités et de la Santé.

Parmi les facteurs de risque, il y a ceux sur lesquels on ne peut pas agir, comme l’âge et les antécédents familiaux, et d’autres qu’il est possible de modifier. "Un des éléments moteurs pour éviter ces AVC, c’est l’alimentation", rappelle le Dr Recchia à Yahoo dans la vidéo ci-dessus.

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Au menu : huile d’olive et poisson

"Le jour, on s’oxyde considérablement, et la nuit, on se répare, résume le médecin. Il faut donc donner à l’organisme les capacités de se réparer." Pour cela, il recommande en premier lieu l’huile d’olive et le poisson. Ce sont des sources très intéressantes d’oméga-3, dont certains, dits "à longue chaîne", sont indispensables au développement et au fonctionnement du système nerveux.

Selon le Dr Recchia, "un kilo de poisson par semaine sur 14 repas vous permet de diviser par trois les risques d’AVC et en même temps d’éviter les problèmes vasculaires cardiaques." Mais tous les poissons ne se valent pas. Certains peuvent être contaminés par des polluants présents dans l'environnement.

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D’autres aliments riches en antioxydants

Pour minimiser les risques de surexposition à certains contaminants, l'Agence Nationale Sécurité Alimentaire Nationale (Anses) a défini plusieurs recommandations pour la population générale. Ainsi, elle conseille de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson gras à forte teneur en oméga-3 (saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée) et un poisson maigre, de varier les espèces et les lieux d’approvisionnement et de ne consommer l’anguille qu’à titre exceptionnel (risque de surexposition aux PCB et dioxines).

D’autres aliments, riches en antioxydants, participent à prévenir le risque d'AVC. "Ayez l’habitude de poser dans vos assiettes, le soir, des légumes, par exemple un velouté de poireaux vinaigrette", suggère le médecin. Il recommande également la consommation de tomates, de myrtilles et de fraises lorsque la saison s'y prête.

Cette vidéo ainsi que les conseils prodigués par le Dr. Christian Recchia ne sauraient se substituer à un avis médical personnalisé. Pour toute question, consultez votre médecin.

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