Les premiers signes du cancer de la prostate

Le mois de novembre vise à sensibiliser l'opinion publique sur les maladies masculines, notamment le cancer de la prostate (Getty Images)

Le cancer de la prostate représente 25% des cancers masculins, son incidence augmente avec l'âge. Dans la plupart des cas, il ne donne pas de symptômes.

Le cancer de la prostate reste le plus fréquent chez l'homme avec environ 50 000 nouveaux cas par an, près de 8 000 personnes en meurent chaque année. La plupart du temps, ce cancer avance masqué, il est asymptomatique et ne donne pas de symptôme. Généralement, ce cancer est diagnostiqué à l'occasion d'un bilan ou pendant un dosage du PSA.

Quand il évolue, ce cancer peut causer des symptômes mécaniques liés à la compression de l'urètre au moment où la prostate augmente de volume. L'Institut Curie liste les symptômes à prendre au sérieux : des besoins fréquents et/ou urgents d’uriner, une difficulté à uriner (besoin de pousser, miction difficile à commencer ou arrêter, jet d’urine faible ou qui s’interrompt), une sensation de ne pas avoir complètement vidé sa vessie après avoir uriné, une brûlure ou douleur en urinant ou la présence de sang dans l’urine ou le sperme.

Des fractures osseuses

La maladie peut se manifester avec d'autres signes comme des troubles sexuels (dysfonctions de l’érection, éjaculations douloureuses). "Si la tumeur s’étend, des douleurs au niveau des os (dos, bassin, jambes) peuvent survenir, ainsi qu’une fatigue et une perte de poids", souligne l'Institut Curie. Le diagnostic de cancer de la prostate est confirmé par une analyse histologique de la glande prostatique par biopsies. Comme le précise la fondation ARC pour la recherche contre le cancer, seuls les cancers métastatiques entrainent douleurs osseuses, des fractures osseuses, une perte de poids et/ou de la fatigue.

Une fois le diagnostic posé, les traitements sont mis en place en concertation avec l'équipe médicale : "Le traitement est d'emblée mis en route et il diffère d'une personne à l'autre, faisant appel aux moyens thérapeutiques suivants associés selon le type de cancer : chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie et éventuellement chimiothérapie", détaille Ameli Santé.

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