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Réforme de l'IGPN : Castex "pas défavorable" à ce qu'une personnalité indépendante dirige l'institution

Le Premier ministre n'est "pas défavorable" à ce qu'une personnalité indépendante prenne la tête de l'IGPN. Il doit soumettre une série de propositions à Emmanuel Macron pour réformer l'institution.

Le fonctionnement de la "police des polices" est au cœur des réflexions du gouvernement, après une récente série de violences policières. Nombreux sont ceux qui appellent à une réforme de cette institution accusée de laxisme envers les policiers mis en cause, d'un manque de transparence ou encore de partialité.

Interrogé ce mercredi matin sur BFMTV-RMC sur la possibilité qu'une personnalité indépendant prenne la tête de l'IGPN, le Premier ministre n'a pas émis d'opposition.

"Pourquoi pas. Je n'y suis pas défavorable", a-t-il réagi au micro de Jean-Jacques Bourdin.

La possibilité d'une réforme de l'IGPN fait partie des pistes de travail données par le chef de l'Etat au gouvernement, qui doit soumettre ses recommandations "d'ici une quinzaine de jours", selon Jean Castex.

"Intraitable" sur le respect des règles par les policiers

Ce dernier a également expliqué vouloir être "intraitable" sur le respect par les policiers "des lois de la République et de la déontologie". Il a plaidé pour une "meilleure formation et un meilleur encadrement" des forces de l'ordre.

Créée en 1854, l'IGPN essuie régulièrement des critiques sur son manque d'impartialité, surtout quand il s'agit de dossiers de violences policières. En juin dernier, l'ancien ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait annoncé vouloir lancer une "réforme" des inspections du ministère: IGPN, mais aussi Inspection générale de la gendarmerie (IGGN) et inspection générale de l'administration (IGA). Avec un objectif: "leur donner plus d'indépendance dans leur action vis-à-vis des services".

Article original publié sur BFMTV.com

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