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Racisme. Après la mort de George Floyd, le silence assourdissant de l’Afrique

Dans un cri de colère, cet éditorialiste burkinabè s’émeut du sort réservé aux Noirs aux États-Unis, un pays devenu “un enfer”. Mais aussi de l’attitude des dirigeants africains, “atones et aphones”, après la mort de George Floyd.

La honte de l’humanité ! C’est simplement ce que sont ces policiers blancs qui ont assassiné George Floyd, le 25 mai 2020, à Minneapolis, dans le Minnesota, aux États-Unis. Un être humain en qui coule du sang et bat un cœur ne peut accomplir cet acte d’une cruauté à faire pâlir une hyène à jeun devant un pauvre chevreuil sans défense.

Mais l’horreur a eu pour théâtre les États-Unis, une terre qui a presque toujours été un enfer pour les Noirs. De leurs aïeux esclaves à leurs parents ouvriers ou petits employés taillables et corvéables à merci, ils sont considérés comme des animaux.

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Cette société que Martin Luther King a essayé de combattre par la non-violence laisse très peu d’espace de liberté aux Noirs, qui constituent le plus gros effectif des prisons américaines. Le tueur, le violeur, le voleur ou le dealer, c’est le Noir. Et même quand ils sont les plus grands et les plus brillants dans leurs domaines respectifs, comme, en sport, Michael Jordan ou Mohamed Ali, en musique comme Ray Charles ou Jimi Hendrix, pour ne citer que ceux-ci, les Noirs demeurent toujours au bas de l’échelle. Même l’élection de Barack Obama comme premier président noir des États-Unis n’a été rien d’autre qu’un accident dans l’histoire de ca pays.

Aucun ne dit être “George Floyd”

La force

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