«Les spasmes d’agonie du PS, du PCF, d’EE-LV, leur échec électoral terrible et celui de leur complicité pour bloquer la percée de La France insoumise, leurs congrès respectifs, la réunion de Hamon : ce ne sont que des entre-soi juxtaposés.»

Et Jean-Luc Mélenchon se prit de pitié pour Edouard Philippe. Dans une interview au JDD, le leader de La France insoumise dénonce une nouvelle fois l’exercice «pharaonique» du pouvoir par Emmanuel Macron, l’accusant d’humilier son Premier ministre et d’abaisser le Parlement comme jamais un président ne l’avait fait auparavant. Evoquant le discours du chef de l’Etat devant le Congrès, à la veille de la déclaration de politique générale d’Edouard Philippe, Mélenchon critique «une situation asphyxiante pour tout le monde, y compris ses propres partisans et surtout son Premier ministre». Mélenchon tire également à boulets rouges sur la «vieille gauche», qu’il accuse de se liguer pour bloquer la progression de son mouvement. Mais «ne focalisons pas sur l’ambiance de sa décomposition», intime-t-il. «Le déploiement d’une force nouvelle est en cours. Bienvenue à tout le monde pour y travailler», ajoute Mélenchon. Qui promet une opposition «globale et frontale» : «Mais surtout, nous serons une opposition qui argumente et propose afin de convaincre. S’il le faut, nous appellerons nous-mêmes à des mobilisations populaires avec la jeunesse et dans les quartiers», avertit le nouveau député des Bouches-du-Rhône.

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