Tour de France féminin : le véritable problème de la pause pipi

Le Tour de France féminin a débuté dimanche 23 juillet, quand arrivait celui des hommes à Paris.   - Credit:FLORIAN FRISON / Florian Frison / DPPI via AFP
Le Tour de France féminin a débuté dimanche 23 juillet, quand arrivait celui des hommes à Paris. - Credit:FLORIAN FRISON / Florian Frison / DPPI via AFP

Karlijn Swinkels, coureuse néerlandaise de l'équipe Jumbo-Visma, a écopé d'une amende de 104 euros dimanche 23 juillet, jour de la toute première étape du Tour de France féminin 2023. Sa faute ? Avoir uriné en public. Ce sont les commissaires de course qui lui ont infligé cette sanction, rapporte France Info. Un fait qui met en lumière la difficulté rencontrée par les femmes cyclistes pour se soulager, alors que les hommes peuvent discrètement le faire, et parfois même sans descendre de leur vélo.

« On ne peut pas faire comme les hommes. […] Nous, c'est impossible. Il faut un peu se cacher, trouver un endroit à peu près adapté, avec un peu d'intimité », a confié Séverine Eraud, coureuse française engagée avec l'équipe Cofidis sur ce Tour de France, sur France Info.

Trouver le bon endroit est une chose. Le bon moment en est une autre. Car s'arrêter, surtout lorsque l'on n'est pas leader, sur une portion propice aux attaques, c'est prendre le risque de ne pas être suivie par d'autres coureuses pour cette pause pipi, et donc d'être lâchée par le peloton.

L'habillement, l'autre point qui coince par rapport aux hommes

Les arrêts pour se soulager sont donc généralement groupés, et se font dans les temps calmes lors de la course. Quand plusieurs cyclistes s'arrêtent, comme lors d'une chute, en général, il n'y a pas de tentative d'échappée ou d'attaque. Mais ce n'est pas une science exacte. Le but du jeu est alors de perdre le moins de temps possible : descendre du vé [...] Lire la suite