Violée dans son sommeil par un chef de chantier venu faire des travaux chez elle

Un chef de chantier a avoué avoir violé sa cliente pendant son sommeil, alors qu'il réalisait des travaux de peinture chez elle

En avril dernier, en plein confinement, un chef de chantier de 58 ans a violé une jeune femme de 28 ans pendant son sommeil alors qu'il réalisait des travaux de peinture chez elle. Il a été mis en examen jeudi à Versailles.

Un chef de chantier de 58 ans a été mis en examen pour viol, jeudi à Versailles. Le 16 avril, il aurait abusé d'une cliente pendant son sommeil, alors qu'il effectuait des travaux de peinture chez elle, rapporte Le Parisien. Ce n'est qu'une semaine plus tard - le 23 avril - que cette cheffe d'entreprise de Maisons-Laffitte est allée porté plainte au commissariat de Sartrouville.

Vivant seule chez elle, la jeune femme de 28 ans a expliqué aux forces de l'ordre avoir accueilli la société de peinture vers 7h30 le matin du 16 avril. Épuisée par une nouvelle nuit d'insomnie et l'absorption d'un somnifère, elle aurait tardé à ouvrir la porte de son domicile. "Je suis très stressée par mon travail, a-t-elle raconté à la police. La crise sanitaire et l’arrêt de ma filiale américaine qui fournit l’armée des Etats-Unis, me font perdre le sommeil et il m’arrive de prendre un somnifère pour fermer l’œil".

Le chef de chantier nie en bloc, avant d’avouer

Accompagné d'un ouvrier, le chef de chantier aurait râlé d'avoir trouvé dans un premier temps porte close. Puis une fois dans le domicile, ils auraient attaqué les travaux pour repeindre les murs de la maison de la cliente. Pendant ce temps, la jeune femme se serait endormie sur son canapé. Plusieurs heures après son réveil, des flashs lui sont revenus en mémoire : le quinquagénaire aurait abusé d’elle.

Examinée par un psychiatre qui a confirmé la cohérence de ses propos, la jeune femme a indiqué être très affectée par cette agression sexuelle qui la fait encore trembler et lui donne des idées noires. Après enquête de police, l’empreinte génétique d'un homme a finalement été trouvée sur la victime. Le 2 juin, le suspect a été interpellé à son domicile de Sartrouville puis il a été placé en garde à vue.

Le chef de chantier, père de deux grands enfants, qui vit en concubinage et qui ne possède aucun casier judiciaire, a dans un premier temps nié en bloc les accusations d'agression sexuelle. Mais après avoir été informé que son ADN avait été retrouvé su le corps de la jeune femme, il s'est finalement ravisé lors de sa seconde audition, passant aux aveux et reconnaissant des attouchements.