Publicité

Zone Interdite - "Le genre de femmes qu'on ne met pas suffisamment en avant", "J'aime trop", "Complète admiration", "Une warrior hors normes" : le parcours de la jeune entrepreneuse Nafissatou encensé sur Twitter

Capture écran M6 direct/Zone Interdite
Capture écran M6 direct/Zone Interdite

Une belle success story. Ce dimanche soir, les internautes ont été très émus devant le parcours d'une entrepreneuse dans Zone Interdite sur M6. Nafissatou, jeune mère de sept enfants, s'est battue pour ouvrir son salon de thé afro-chic malgré les embuches et sans l'aide des banques. Sa détermination et son sourire ont fait mouche auprès des twittos.

Si vous faites partie des Français qui rêvent d'ouvrir un jour leur propre affaire, vous étiez probablement parmi les téléspectateurs d'M6 ce dimanche 2 octobre 2022. Avec comme thème "Tout plaquer pour ouvrir son commerce : ils osent l'aventure", le magazine Zone interdite présenté par Ophélie Meunier suivait plusieurs parcours entrepreneuriaux : celui de Julie et Armel, des ch'tis qui prévoient d'ouvrir leur épicerie ambulante de vente en vrac en Bretagne. Ou encore de deux copines quinquagénaires, Stéphanie et Agatha, qui se lancent dans la création d'un concept store en plein cœur du Vieux-Lille, avec boutique de vêtements, restaurant et lieu de séminaire. L'occasion de prouver que l'entreprenariat est possible à tout âge. Dans un autre style, les caméras de l'émission ont aussi suivi Alice et Christian, jeune couple qu'un drame familial a poussé à vivre de sa passion pour la cuisine. À Paris, les deux amoureux ont ouvert Dwich & Glace, un restaurant végétarien non loin du canal Saint-Martin.

S'ils ont forcé l'admiration des uns sur Twitter, ces parcours ont aussi été la cible de critiques : des internautes ont protesté sur le choix des protagonistes du reportage, remarquant qu'ils disposaient déjà d'économies ou pouvaient être aidés financièrement par leurs proches. Pour leur projet de restaurant à plus d'un million d'euros, Alice et Christian ont en effet bénéficié du gros coup de pouce financier de leurs parents. Difficile donc pour tous les twittos de se projeter dans leur situation.

"Ça se voit qu'Ophélie Meunier est trop contente pour Nafissatou"

Heureusement pour eux, une autre entrepreneuse présentait un profil bien différent des autres : Nafissatou, 39 ans, s'est lancée sans aide financière de ses proches, dans la création d'une pâtisserie afro-chic, pour mettre en avant cet aspect méconnu de la cuisine africaine. Pour ce faire, cette mère de sept enfants (enceinte d'un huitième dans le reportage) a quitté un poste confortable de responsable dans l'informatique. La diplômée d'école de commerce qui s'inspire pour son cake design des boubous de sa mère sénégalaise, est très encouragée par ses proches. "Ce qui est fou, c'est de tout lâcher quand tu as un emploi stable, une vie de famille, aujourd'hui on est à fond derrière elle", a notamment confié l'un de ses frères. "Si j'étais homme, je serais amoureux d'elle. Tout ce qu'elle entreprend c'est magnifique", a ajouté sa belle-sœur. Cependant, Nafissatou doit réunir 250 000 euros pour acheter une boutique et la transformer "en décor de ciné" tel qu'elle l'imagine.

Malheureusement, la Francilienne n'est pas parvenue à convaincre les banques de lui accorder un prêt. La pâtissière a cependant décroché un prêt à taux zéro de 20 000 euros, grâce à sa présentation devant un comité d'aide aux entrepreneurs. Un coup de pouce bien mérité, qui lui a au moins permis de lancer son service de traiteur à domicile. À peine quelques mois après son lancement, Nafissatou croulait sous les demandes et engrangeait déjà un chiffre d'affaires de 5000 euros par mois. Forte d'un beau carnet de commandes, la jeune maman a choisi de retenter la demande de prêt aux banques, mais toujours en vain. Seuls sa détermination et son dynamisme lui ont finalement permis d'ouvrir sa boutique à Puteaux. Une nouvelle qui a ravi les internautes, nombreux à souhaiter prendre pour exemple celle qui a tout construit de ses mains. Et un vrai pied de nez aux banques qui ne lui ont pas fait confiance.