États-Unis : un juge conservateur veut s’attaquer à la contraception et aux relations homosexuelles

Après la révocation du droit à l’avortement au niveau fédéral, vendredi 24 juin, le juge conservateur de la cour suprême Clarence Thomas a indiqué vouloir s’attaquer à la contraception, aux relations homosexuelles et au mariage entre personnes du même sexe.

Combien de droits fondamentaux pourraient encore être rognés ? C’est la question qui est sur toutes les lèvres aux États-Unis. Après l’annulation du droit à l’avortement au niveau fédéral, vendredi 24 juin, par cinq votes contre quatre, d’aucuns se demandent sur quels autres points les neuf juges de la Cour suprême seront prêts à revenir.

Un juge en particulier, Clarence Thomas, a d’ores et déjà annoncé qu’il souhaitait aller encore plus loin en examinant d’autres jurisprudences qui concernent la vie privée des Américains et Américaines. Dans son viseur, une « myriade de droits » que le conservateur se fait le « devoir de corriger », parmi lesquels la contraception (« Griswold v. Connecticut » en 1965), les relations homosexuelles (« Lawrence v. Texas » en 2003) et le mariage homosexuel (« Obergefell v. Hodges » en 2015).

À lire également >> États-Unis : après l’avortement, la pilule abortive elle aussi menacée

En réaction à la déclaration de Clarence Thomas, le président Joe Biden s’est inquiété de la « voie extrême et dangereuse sur laquelle la Cour [suprême] nous entraîne ». « Le juge Thomas a explicitement appelé à reconsidérer le droit à l’égalité du mariage, le droit des couples à faire leurs choix en matière de contraception », a-t-il alerté.

D’autres droits fédéraux sur la sellette ?

Le jusqu’au-boutisme sur lequel souhaite s’engager le conservateur...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi