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Coronavirus : comment le confinement peut-il impacter le cycle menstruel ?

Coronavirus : comment le confinement peut-il impacter le cycle menstruel ?

Pendant cette période particulière de confinement, certaines femmes constatent un retard dans l’arrivée de leurs règles. Un phénomène lié au stress.

Depuis le 17 mars, les Français vivent confinés afin de lutter contre l’épidémie de coronavirus. Si cette période délicate impacte la santé mentale de nombreuses personnes, le confinement peut également avoir une répercussion sur le physique de certaines femmes. En effet, il est possible que les règles tardent à arriver. L’angoisse de la maladie, le stress de la situation, autant de facteurs qui peuvent impacter le cycle menstruel et donc retarder l’apparition des règles.

Sur Instagram, le Dr Laura Berlingo, gynécologue obstétricienne, tente de rassurer les femmes et explique avec des mots simples la situation actuelle. “Quand il n’y a plus du tout de règles à cause du stress, on appelle ça une aménorrhée hypothalamique fonctionnelle. Ca peut être provoqué par le stress donc, mais aussi une perte de poids importante ou de l’exercice physique intensif. Mais bon, on parle de ça à partir de trois mois sans règles - et c’est un diagnostic d’élimination ! D’abord il faut s’assurer qu’il n’y a pas d’autres causes”. Avant d’ajouter : “Et comme on espère que dans trois mois, le confinement sera fini, la question ne se posera probablement pas. En attendant, on ne s’inquiète pas trop pour ça”.

Acheter sa pilule contracteptive

Concernant cette situation exceptionnelle de confinement, le Dr Laura Berlingo rappelle que le stress actuel peut “perturber le cycle menstruel : règles plus rapprochées ou au contraire plus éloignées voire absence totale de règles pendant un petit moment”. Le gynécologue recommande toutefois de ne pas hésiter à faire un test de grossesse en cas de retard de règles et d’un rapport sexuel sans protection.

Pour rappel, le confinement ne doit pas empêcher la prise d’une contraception. “Le droit des femmes à disposer de leur corps est fondamental et ne saurait être remis en cause en temps de crise sanitaire, comme celle que nous connaissons aujourd'hui”, avait rappelé Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes. Depuis le 15 mars et jusqu’au 31 mai, les pharmaciens sont autorisés à délivrer des médicaments sans renouvellement d'ordonnance sur présentation de son ancienne ordonnance. Une mesure qui comprend donc la pilule contraceptive.