Endométriose : traitements, nouvelles techniques… comment soigner cette maladie

Cette maladie gynécologique, qui touche une à deux femmes sur dix, ne dispose pas encore de traitement curatif. Mais, heureusement, on sait de mieux en mieux maîtriser l'évolution de l'endométriose et prendre en charge ses complications.

« Je me plains depuis vingt ans de douleurs diffuses au ventre la semaine précédant mes règles et au moment des menstruations. En pleine crise, je suis obligée de m’allonger des heures entières. Mais comme ensuite ça se calme et que je suis globalement en bonne forme, mon gynéco n’a jamais pris mes problèmes très au sérieux ». Ça, c’était avant qu’Axelle, 42 ans, consulte en urgence son généraliste pour des maux insupportables en bas du ventre. Après une échographie puis une IRM pelviennes afin de poursuivre les investigations, le verdict est tombé : Axelle est atteinte d’endométriose, une maladie due à la migration de cellules de l’endomètre, qui tapisse l’utérus, hors de l’utérus.

Ces dernières viennent se fixer sur d’autres organes comme les ovaires, le rectum, la vessie ou le diaphragme et restent sensibles aux variations hormonales durant le cycle. C’est le premier stade de l’endométriose (superficielle), qui ne se voit pas encore à l’imagerie. Ces cellules peuvent ensuite former des nodules ou des kystes : on parle alors d’endométriose profonde, visible à l’imagerie. La maladie toucherait près de deux millions de femmes en France.

Interrompre les règles le plus tôt possible

Si ce n’est pas une pathologie mortelle, l’endométriose peut néanmoins « pourrir » la vie des femmes concernées en raison de vives douleurs au cours des règles, des relations sexuelles, de la défécation…...

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