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Harcèlement dans l’espace public : un fléau qui concerne toutes les femmes et qui commence très tôt

À l’occasion de la journée internationale consacrée à la lutte contre les violences à l’égard des femmes, la newsletter Les Glorieuses publie une enquête sur le harcèlement dans l’espace public. Les chiffres montrent que l’étendue du problème commence dès le plus jeune âge.

Dans les transports en commun, sur le chemin de l’école, au retour d’une soirée… Il suffit d’interroger un groupe d’amies pour comprendre que le harcèlement fait partie intégrante du quotidien des femmes. Pour prendre la mesure de ce fléau, la newsletter féministe Les Glorieuses a réalisé un sondage auprès des jeunes femmes cis et trans âgées de 14 à 24 ans. Les résultats publiés la veille du 25 novembre, journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, sont révélateurs de l’insécurité qui règne dans les rues françaises lorsque l’on est une femme.

Remarques, regards insistants et insultes

On pourrait se dire que trois ans après le mouvement #Metoo, les comportements ont changé. Il n’en est rien. L’enquête menée entre le 13 octobre et le 3 novembre 2020, à laquelle ont participé plus de 1 200 jeunes femmes illustre à quel point les stéréotypes ont la vie dure. Sur l’ensemble des femmes interrogées, 99% déclarent avoir déjà vécu une situation de harcèlement de rue, un regard insistant ou déplacé. Au-delà des regards malsains, 96% des filles se sont déjà retrouvées face à une personne qui leur fait des bruits répétés pour attirer leur attention. Sur les trottoirs, les insultes et les phrases à connotation sexuelle ne sont pas en reste. Plus de 4 filles sur 5 ont déjà entendu ou subi les « sale pute, tu pourrais répondre quand j’te parle ! » et autres « t’es sexy,...

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