EN IMAGES : le phubbing, le sac banane, le masturdating… les tendances de l’année 2018

Le phubbing, késako ? Et bien si vous avez tendance à consulter votre téléphone en plein milieu d’un repas ou d’une conversation, alors vous pratiquez le phubbing. Contraction de phone et snubbing, cette attitude a pour objectif de porter le mépris à son comble. Un nouveau rituel relationnel à la toxicité perfide, apanage des accros du smartphone. Pour celles et ceux qui en sont atteints, une digitale detox s’impose !
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Admirer ce qui nous entoure, se plonger dans un livre, s’offrir un cadeau, savourer un repas seul, se faire une toile en solo, bref si vous vous suffisez à vous-même pour passer du bon temps, et bien vous pratiquez le masturdating. Cet art de « dater » avec soi-même a nombre d’avantages comme celui d’apaiser son dialogue intérieur et d’aller par écho à la conquête de son bonheur sans compter sur les autres. Ah les autres… !
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Légère, facile, rapide, la trottinette électrique est l’un des moyens de transport urbain les plus plébiscités dans les grandes villes engorgées de voitures. Appartenant -tout comme le One Wheel et l’hoverboard- à la catégorie des les NVEI, pour nouveaux véhicules individuels électriques, la trottinette voit depuis deux ans ses ventes croître de 35% chaque année mais attention les accidents eux aussi ont augmenté de plus de 23% en un an. Donc port du casque obligatoire !
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Mai 2017 lors de l’émission américaine Saturday Night Live, Katy Perry chante, le morceau touche à sa fin quand Russell Horning, un jeune Américain de 15 ans, débarque avec son sac à dos, le visage totalement impassible et se met à faire des gestes frénétiques et précis, balançant ses deux bras de plus en plus rapidement. La floss dance est née et devient virale avec les réseaux sociaux. Depuis le monde « floss » à tout-va, une bonne idée !
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Rencontrer quelqu’un, voir et revoir la personne puis l’ignorer tout en continuant de suivre assidûment sa vie sur les réseaux sociaux jusqu’à liker et commenter ses publications : une pratique baptisée l’orbiting. Pourquoi ? Car la personne vous « garde en orbite », répond Anna Iovine, auteure d’un article sur la drague à l’heure des réseaux sociaux sur le blog Man Repeller, à l’origine de cette expression. Moins radical que le ghosting, l’orbiting a pour but de toujours laisser la perspective du « et si… ». Sentiment de surpuissance, peur de manquer quelque chose, volonté par politesse de maintenir un lien défait…nombreuses sont les causes de ce nouveau mal des réseaux sociaux.
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Dans le dictionnaire 2.0, dites bonjour (ou pas) au curving à savoir le fait de rejeter quelqu’un mais sans jamais vraiment le lui dire. Résidant en un équilibre parfait entre « il/elle vous rejette » et « il/elle entretient la flamme », les curvers ne commencent jamais une conversation et répondent sporadiquement sans émotions. Des réponses qui arrivent bien souvent quelques jours plus tard et dans lesquelles les curvers n’essayent pas de continuer la conversation. Toujours très agréable à vivre !
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Qu’est-ce encore cela ? Une nouvelle tendance vicieuse du dating ? Et bien oui ! Si le nom apparaît sympa, il n’en est rien sur le fond car le pokemoning c’est fréquenter plusieurs personnes afin de piocher chez eux les traits souhaités qui n’existeront probablement pas chez un seul individu. Allo docteur Frankenstein, des conseils à donner ?
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La technique du mosting consiste à disparaître soudainement de la vie de quelqu’un après avoir noué des liens parfois très forts avec elle via les sites de rencontres. En résumé, le prince (char)ment.
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Peut-être êtes-vous actuellement en train de vous faire « bencher », si tel est le cas, nous sommes 7 milliards sur terre, ne perdez donc pas votre temps. Car le « bencher » bien qu’apparaissant inoffensif, ne veut pas s’engager et alimente, par des petits messages souvent attentionnés, une flamme inexistante pour lui. Ce lien qui manque réellement d’authenticité, et in fine virtuel vous donne l’impression d’attendre assis(e) un peu penaude sur un banc (bench en anglais).
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Semelles XXL, lacets inspirés de chaussures de randonnée, plus qu’un clin d’œil, les Triple S de Balenciaga sont un hommage aux années 90. Postulat revendiqué de la marque : reprendre le design des modèles de tennis pour la course, l’athlétisme et le basket-ball. Résultat, cultes pour certains, affreuses pour d’autres. Mais qui dit moche, dit kitsch et dit cool…sauf le prix : 650 euros !
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Qui aurait cru ! Le sac banane est de retour. L’accessoire incontournable des années 90 revient à la mode porté à la taille pour les plus classiques, ou en travers du torse pour les plus stylés. L’apparition d’une banane rouge l’année dernière, fruit de la collaboration entre Louis Vuitton et le label new yorkais Supreme, étant pour beaucoup dans ce revival, il faut donc à présent compter sur l’iconique sacoche rendue enfin désirable par les créateurs d’aujourd’hui.
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L’AntiGravity, appelé aussi yoga aérien, apparaît certes un peu étrange au premier abord
mais passé l’appréhension de voir son corps en lévitation dans un hamac, les bienfaits sont directs : un important effet de décompression de la colonne vertébrale ainsi qu’une meilleure oxygénation du cerveau provoqué par l’afflux sanguin massif dans la tête ; et cerise sur le gâteau, un cours fait perdre en moyenne 500 à 600 calories en fonction de l’intensité. Face au mal de dos, cette application de la thérapie d’inversion consistant à placer les pieds plus haut que la tête, se pose en solution ultime.
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Initiée par Béa Johnson, une Française qui vit à San Francisco et qui a réussi à faire tenir une année de déchets d’une famille de 4 personnes dans un bocal, la tendance du « zéro déchet », autrement dit la chasse aux ordures, a de plus en plus la cote. L’objectif est clair : dire non une fois pour toutes aux emballages en plastique en favorisant notamment les bocaux lors des courses. Pour certains, cela passe aussi par la fabrication à la maison de produits qu’ils avaient l’habitude d’acheter dans le commerce : goûter des enfants, produits de lessive, cosmétiques, etc. De bonnes habitudes que les Français prennent de plus en plus après des années de surconsommation incontrôlée et les dégâts qu’elle a causés.
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Manger moins toxique, éviter les allergies, acheter plus local et durable, récupérer les restes, ces applications, téléchargeables sur smartphone, permettent d’en savoir plus sur la qualité nutritionnelle des aliments ou de trouver des produits qui doivent être rapidement consommés. Un réflexe pris par de plus en plus de Français en recherche de bons plans pour des bons plats.
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Plébiscitées par de plus en plus de personnes mais aussi par des professionnels de la santé, le réductarisme et le flexitarisme sont LES pratiques alimentaires en vogue. L’idée ? Réduire sa consommation de viande, d’œufs, et de produits laitiers sans devenir végétarien. Soucieux de leur santé, de l’environnement ainsi que de la maltraitance animale, les adoptes de ces régimes boostent de surcroît leur capital santé puisqu’en réduisant la consommation de viande notamment ils font baisser naturellement les risques de diabète, de maladies cardiovasculaires voire même certaines formes de cancer.
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Car 80% des Français vivent en ville et souffrent du manque de verdure, la pratique du farming s’impose de plus en plus. Solution idéale pour pallier le manque d’espace extérieur, posséder un potager intérieur c’est s’offrir le plaisir de cultiver soi-même ses propres fruits, légumes et aromates. Astucieux pour manger sain et pour purifier voire aussi décorer son intérieur, le farming c’est facile !
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Sulfates, silicones, conservateurs, parabens…les Françaises n’en veulent plus. Ce qu’elles désirent dans leur salle de bain ce sont des produits respectueux de la peau et de la nature sans sacrifier l’efficacité d’où le boom des cosmétiques naturels. Des dentifrices au maquillage, en passant par les gels douche ou le shampoing, le recours aux cosmétiques bio n’est plus l’apanage d’une minorité de consommatrices. En effet, comme l’indique un récent sondage de l’Ifop, près de six Françaises sur dix en ont acheté au moins un l’an dernier, soit une proportion qui a presque doublé en huit ans, passant de 33% en 2010 à 58% en 2018. Mais en attendant la pleine démocratisation de ces produits, leurs prix élevés restent encore un frein pour certaines consommatrices, rappelle ce sondage.
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